La Famille Elliot/16

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Traduction par Isabelle de Montolieu.
Arthus Bertrand (2p. 50-65).

CHAPITRE XVI.


Il y avait un point sur lequel Alice, en revenant dans sa famille, désirait d’être instruite ; elle se croyait sûre à présent de l’amour de M. Elliot pour sa sœur Elisabeth, mais elle aurait voulu être persuadée que sir Walter n’en eût point pour madame Pénélope Clay : la prolongation de son séjour, ayant laissé ses deux enfans aux soins de son père, donnait de violens soupçons sur ses motifs, que plusieurs remarques avaient confirmés : Alice était donc loin d’être tranquille sur cet objet.

En descendant pour déjeûner, le lendemain, elle entendit parler vivement dans la salle à manger. Madame Clay avait sans doute dit qu’elle voulait céder sa place à Alice, Elisabeth lui répondait avec un ton décidé : « Non certainement, chère amie, il n’y a aucune raison pour cela ; elle n’est rien pour moi comparablement à vous, et je vous prie de rester. » Sir Walter ajouta : « Oui, ma chère madame Clay, ma fille a raison ; ne songez pas à nous quitter : vous n’avez point encore joui des plaisirs de Bath ; jusqu’à ce jour, vous nous avez été utile, à présent il faut vous amuser ; vous resterez pour faire connaissance avec madame Wallis, la belle madame Wallis. Votre esprit est trop fin, trop supérieur pour s’occuper des petites rivalités de femme ; vous avez des moyens plus sûrs de plaire, et je sais que la vue d’un bel objet vous fera le même plaisir qu’à moi, qui suis impatient de l’admirer, sans autre motif qu’une simple curiosité, je vous l’assure. »

Alice entra ; les deux amies se jetèrent un regard significatif, comme pour se demander : N’a-t-elle rien entendu ? Elisabeth fit un mouvement d’épaule qui voulait dire : Cela m’est égal. Madame Clay voulut, à tout hasard, avoir l’air de continuer l’entretien.

« Vous savez, sir Walter, dit-elle en serrant contre son cœur la main d’Elisabeth, que je puis chérir la beauté ; je resterai donc, puisque vous le voulez, plus pour vous que pour madame Wallis. » Sir Walter voulut lui baiser la main qui était de son côté, mais elle la retira prudemment.

Toutes les attentions d’Elisabeth étaient pour elle, Alice n’y avait plus aucune part ; elle avait repris son froid dédain ; sir Walter, au contraire, était encore plus amical, et la regardait souvent d’un air de satisfaction. Quand on eut achevé de déjeûner, les deux intimes se retirèrent ; Alice resta seule avec son père. Il commença à la complimenter sur sa bonne mine. « Vous n’êtes plus la même, Alice, et je ne vous ai jamais vue aussi bien ; vous avez de l’embonpoint, de la fraîcheur, le teint clair, uni ; vous êtes, en vérité, très-présentable, et j’en suis charmé, je vous assure. Avez-vous fait usage de quelque cosmétique ? — Non, mon père. — Impossible ! vous m’obligerez d’en convenir. De l’eau de Ninon, peut-être ? on la dit merveilleuse. — Non, mon père, je ne m’en sers jamais ; je préfère l’eau fraîche et naturelle. »

Il parut surpris. « C’est très-singulier, de l’eau fraîche ! Peut-être est-ce bon dans la jeunesse, elle anime le teint ; mais, croyez-moi, il faut, plus tard, quelque chose de plus onctueux : la crème de rose de Paris est ce qu’il y a de mieux. Voyez madame Clay, elle en a fait usage sur ma recommandation, et ses rousseurs sont entièrement passées ; c’est absolument une autre femme. »

Si Elisabeth eût entendu cela, elle en aurait été effrayée, d’autant plus qu’il était vrai que la jeune veuve était aussi fort embellie. Alice trembla pour son père : au reste, le mal serait bien diminué si Elisabeth se mariait aussi, et quant à elle, elle aurait toujours un asile chez lady Russel, qui ne demandait pas mieux que de la garder près d’elle.

La politesse de cette dame et son calme accoutumé étaient mis à de fortes épreuves quand elle venait faire des visites à Camben-Place, qu’elle était témoin de la faveur de madame Clay, et du peu d’attention qu’on avait pour sa chère Alice. Elle en fut d’abord très-vexée ; mais à Bath, son temps était trop bien rempli pour avoir le loisir de s’en occuper exclusivement : le matin, les eaux, la promenade, les visites, la lecture des papiers-nouvelles ; le soir, les assemblées, la conversation, le jeu, etc., etc., remplissaient sa vie, et même chez sir Walter elle trouvait un nouvel objet de vif intérêt ; qui la rendait ou plus indulgente ou plus indifférente pour tous les autres, c’était M. Elliot. Il fit entièrement sa conquête ; sa figure, sa politesse, son usage du monde, lui plurent au premier moment ; et quand elle eut causé avec lui, elle le trouva tout-à-la-fois si instruit, si aimable, qu’elle en fut enchantée, et qu’il s’en fallut peu qu’elle ne s’écriât : Est-il possible que ce soit là cet Elliot que je n’avais nulle envie de connaître ! Elle lui faisait une ample réparation, et déclarait qu’elle n’avait jamais rencontré un homme plus agréable et plus estimable, et que si elle était encore dans l’âge d’aimer, son cœur serait en grand danger. Il réunissait tout, un esprit éclairé, des opinions solides, connaissance du monde, politesse parfaite, et un cœur brûlant et sensible. Il avait un sentiment très-vif sur l’honneur de sa famille, sans orgueil ni préjugé. Il vivait d’une manière digne d’un homme riche sans cependant déployer trop de luxe, sans avoir aucun des goûts ruineux qui détruisent les plus belles fortunes. Il jugeait par lui-même des choses essentielles sans se laisser entraîner par l’opinion des autres, à laquelle il cédait cependant pour tout ce qui regardait le décorum et les usages reçus. Il était ferme sans opiniâtreté, réfléchi sans pédanterie, modeste et candide sans faiblesse et sans imprudence ; n’étant ni intéressé ni égoïste ; sentant le prix de ce qui était aimable, et, par-dessus tout, du bonheur domestique ; vif et animé sans ce faux enthousiasme, cette violente agitation, incompatibles avec une vie douce et tranquille. Elle était sûre qu’il n’avait pas été heureux dans son mariage. Le colonel Wallis le faisait pressentir, et lady Russel l’avait deviné ; mais il n’avait pas été assez malheureux pour l’aigrir contre l’hymen, et l’empêcher de former un second choix, en étudiant mieux le caractère de sa future compagne. Enfin, lady Russel était entièrement sous le charme, et se faisait de M. Elliot l’idéal d’un être parfait, que, dans le fond de son cœur, elle unissait à sa chère Alice, comme à la seule femme qui pût mériter ce bonheur. Le plaisir de rencontrer M. Elliot chez sir Walter la dédommageait du chagrin d’y trouver madame Clay.

Alice avait appris, depuis quelques années, qu’elle et son excellente amie pouvaient penser et voir différemment ; elle ne fut donc pas surprise que lady Russel ne vît rien que de très-naturel dans la réconciliation des deux cousins, recherchée si vivement par M. Elliot, qui paraissait l’avoir dédaignée pendant plusieurs années ; elle trouvait tout simple que, dans l’âge mûr, M. Elliot eût envisagé les choses sous un autre point de vue, et senti quel honneur il se ferait dans le monde en étant bien avec le chef de sa famille. Alice sourit, et dit un mot du penchant qu’elle lui supposait pour Elisabeth. Lady Russel écouta, réfléchit, et répondit seulement : « La belle Elisabeth ?… Oui, peut-être ; le temps nous l’apprendra ; mais j’ai la plus haute opinion de son jugement. »

Alice aussi s’en référa à l’avenir. Dans le fait, on ne pouvait rien décider encore ; Elisabeth avait une telle importance dans la maison de son père, que toutes les attentions, tous les hommages étaient pour miss Elliot ; leur parent s’était aussi soumis à cette règle, et l’on ne pouvait rien conclure de bien positif : il n’y avait d’ailleurs que sept mois qu’il était veuf, et ce délai à se prononcer était naturel. Alice ne voyait pas le crêpe à son chapeau sans se blâmer elle-même de le croire occupé d’un nouveau lien. En supposant même que son mariage ne l’eût pas rendu très-heureux, il avait duré plusieurs années ; elle ne pouvait comprendre que la mort prématurée d’une femme jeune et belle encore, dont il avait été passionnément aimé, n’eût pas fait une impression plus durable. Cependant il n’était pas douteux qu’il se consolerait ; elle fut donc là-dessus d’accord avec son amie, ainsi que sur l’amabilité de son héros, sans le voir aussi parfait ; elle convint de bonne foi que c’était la personne qui lui plaisait le plus à Bath ; elle aimait à causer avec lui, et surtout de Lyme, dont la situation lui plaisait autant qu’à elle, et qu’ils auraient voulu revoir tous les deux. Il revenait souvent sur ce qu’il avait éprouvé à leur première rencontre. « Sans pouvoir m’en rendre raison, lui dit-il, je me sentis le désir de vous revoir encore, et vous dûtes voir dans mon regard quelque chose de particulier. » Elle s’en souvenait très-bien, et se rappelait mieux encore un autre regard lancé au même moment. Ils ne pensaient pas toujours de même sur differens points : il attachait beaucoup plus de prix qu’elle au rang et à la naissance ; il avait, plus qu’elle ne pensait, de l’orgueil Elliot ; ce ne fut pas seulement par complaisance qu’il partagea les sollicitudes de sir Walter et d’Elisabeth sur un sujet qu’Alice jugeait indigne de l’occuper.

Les papiers du matin annoncèrent l’arrivée à Bath de la vicomtesse douairière Dalrymple, et de sa fille l’honorable miss Carteret ; cette nouvelle agita pendant plusieurs jours les habitans de Camben-Place, Alice exceptée, qui ne trouva pas que cela en valût la peine. Le sujet de cette agitation venait de ce que les Dalrymple étaient cousins des Elliot, qu’il y avait entre eux un refroidissement total, et qu’ils étaient en grande perplexité de savoir comment se rapprocher, ce dont sir Walter et sa fille aînée avaient grande envie.

Alice n’avait jamais vu son père et sa sœur en contact avec la haute noblesse, et se trouva tout-à-fait désappointée ; d’après leur genre de vie ordinaire, elle attendait d’eux plus de dignité ; elle fut réduite à désirer (ce qu’elle n’eût jamais prévu) qu’ils eussent un peu plus d’orgueil personnel, et n’en missent pas tant dans cette alliance. Elle n’entendit plus autre chose que cette phrase : Notre cousine lady Dalrymple, notre jeune cousine miss Carteret, etc.

Sir Walter s’était rencontré jadis avec feu le vicomte, mais n’avait jamais vu personne de sa famille : on s’écrivait cependant dans les grandes occasions, on se communiquait les morts et les mariages ; mais le malheur voulut que, lorsque le vicomte mourut, sir Walter fût atteint d’une grande maladie ; aucune lettre de condoléance n’arriva en Irlande. Cette négligence reçut sa punition, et quand lady Elliot mourut à son tour, aucune lettre de condoléance n’arriva non plus à Kellinch. Depuis ce moment, il n’existait pas de liaison entre eux, et l’on avait quelque raison d’appréhender que les Dalrymple ne se refusassent à entamer une nouvelle relation avec la famille Elliot. Comment s’y prendre pour les engager à les considérer encore comme des cousins ? était la question qui les occupait du matin au soir, comme si c’eut été la chose la plus importante pour leur félicité. « Les relations des familles nobles doivent toujours exister, » disait sir Walter. « Et la bonne compagnie doit toujours être recherchée, ajoutait lady Russel. Lady Dalrymple a déjà été à Bath l’année précédente ; on m’en a parlé comme d’une femme charmante et du meilleur ton. — Elle a pris une maison pour trois mois à Laura-Place, disait Elisabeth ; elle vivra dans le plus grand ton : je doute cependant que son salon soit plus élégant que le nôtre ; je voudrais pouvoir les comparer.

— On est toujours flatté, disait M. Elliot, d’être allié à une personne aussi distinguée ; il faut absolument chercher les moyens de renouveler cette relation sans trop compromettre les Elliot. » Alice gardait le silence, et trouvait qu’on pouvait tout aussi bien attendre les avances de lady Dalrymple, que de lui en faire ; mais on ne la consultait pas.

Sir Walter coupa le nœud gordien ; il passa dans son cabinet, et revint une belle épître à la main pour sa noble cousine. Elle était remplie d’explications, de supplications, de regrets, d’espoir, d’offres de services, etc., etc. Il la lut à haute voix ; ni lady Russel ni Alice ne l’approuvèrent ; mais elle partit, et lui valut une réponse de trois lignes bien griffonnées, qui le comblèrent de joie.

« La vicomtesse Dalrymple était très-honorée du souvenir de son parent sir Walter Elliot et de mesdames ses filles, et s’estimerait heureuse de faire leur connaissance. »

Les anxiétés finirent, et tout fut joie et plaisir à Camben-Place ; il n’y fut plus question que de notre chère cousine lady Dalrymple et de sa fille miss Carteret.

Alice seule n’en parlait pas, mais elle consentit à leur faire une visite avec ses parens et lady Russel. Le lendemain, Elisabeth eut le plaisir de décorer sa cheminée de deux belles cartes à vignettes de la vicomtesse douairière Dalrymple et de son honorable fille, au bas desquelles elle aurait volontiers voulu ajouter, cousine des Elliot.

Alice en était honteuse ; lors même que ses illustres parentes eussent été agréables, elle aurait encore blâmé l’agitation qu’elles causaient ; mais il n’y avait pas même cette excuse. Lady Russel, qui sauvait la dignité de son titre et de son caractère, en disant seulement qu’elle désirerait voir le plus tôt possible une femme charmante, avait été consternée de trouver une femme très-commune, très-peu agréable, sans aucune supériorité que celle de son rang : on la trouvait charmante à Bath, parce qu’elle y donnait des fêtes et qu’elle avait un sourire de commande pour tous ceux à qui elle parlait. Sa fille, miss Carteret, n’avait pas même ce sourire ; elle était laide, maussade ; ce qui n’aurait pas été toléré par sir Walter, sans sa naissance et son rang.

Alice eut à ce sujet quelques discussions avec son cousin Elliot ; il lui accordait qu’elles n’étaient rien par elles-mêmes, mais il lui soutenait qu’une vicomtesse, une lady, étaient toujours, par cela seulement, une très-bonne compagnie, avec qui il était fort agréable d’entretenir des relations. Alice sourit. « Mes idées sont différentes, M. Elliot, lui dit-elle, sur le mot de bonne compagnie : il signifie pour moi une réunion de personnes qui ont un jugement éclairé, assez d’esprit pour soutenir une conversation aimable, de la dignité sans orgueil et de l’affabilité sans bassesse.

— Vous êtes dans l’erreur, aimable cousine ; ce n’est pas la bonne compagnie, c’est la meilleure : ce qu’on entend par bonne compagnie, ce sont les gens qui ont de la naissance, une certaine éducation, un bon ton et une bonne maison ; une éducation soignée n’est pas même nécessaire ; il suffit d’avoir le sens commun, et l’on se tire d’affaire en société ; mais le rang et les bonnes manières sont la chose essentielle : tant mieux si l’on y joint les qualités dont vous venez de parler ; mais si elles étaient de rigueur pour la bonne compagnie, convenez qu’elle serait aussi trop rare. »

Alice sourit encore à demi, avec une nuance de dédain.

« Ma cousine Alice n’est pas satisfaite ; dit-il en se rapprochant, elle secoue sa jolie tête ; sans doute elle a le droit d’être plus difficile qu’aucune autre femme, mais à quoi cela sert-il ? À périr d’ennui dans la solitude, si vous ne voulez voir que des gens qui vous ressemblent. N’est-il pas plus sage d’accepter la société et la nullité d’une lady Dalrymple et de sa fille, et de jouir de tous les avantages d’une telle relation ? Vous pouvez être sûre qu’elles tiendront la première place à Bath cet hiver ; et comme le rang est toujours le rang, dès que votre famille (laissez-moi dire notre famille) sera connue pour leur être alliée, elle aura le degré de considération que nous pouvons désirer.

— Soyez assuré, dit Alice avec un rire sardonique, que l’on saura bientôt dans toute la ville que nous sommes les chères cousines de la très-noble lady Dalrymple. » La malice lui était si peu naturelle, qu’elle rougit de celle qui venait de lui échapper contre son père et sa sœur ; et ne voulant pas y donner suite, elle se hâta d’ajouter : « Il est possible que j’aie tort ; il est toujours bien d’être poli avec tout le monde, et prévenant pour ses parens ; j’ai trouvé seulement qu’on se donnait trop de peine et de souci pour une nouvelle connaissance. Peut-être ai-je plus d’orgueil que vous tous, dit-elle en souriant : j’ai été contrariée, je l’avoue, de voir sir Walter Elliot solliciter pour lui et ses filles une liaison avec des parentes éloignées à qui nous sommes très-indifférens.

— Pardonnez, chère cousine, dit M. Elliot, si je vous contredis encore ; à Londres, peut-être auriez-vous raison de ne pas rechercher une parente vivant par goût et par habitude dans le grand monde, tandis que vous aimez une vie tranquille ; mais à Bath, où l’on ne peut vivre ignoré, sir Walter et sa famille doivent être liés avec ce qu’il y a de plus distingué, et l’on doit être flatté d’être recherché par eux.

— Pour moi, dit Alice, je suis trop fière pour être flattée d’une relation motivée seulement sur les lieux qu’on habite.

— J’aime votre noble fierté, ma cousine, dit M. Elliot ; mais enfin vous êtes à Bath, la vicomtesse Dalrymple y est aussi, et vous ne pouviez rester étrangers les uns aux autres. Moi aussi je suis fier de mon nom, de ma famille, du peu de mérite que je m’efforce d’avoir ; notre orgueil, j’en suis sûr, a le même objet, quoique dans quelque point nous différions d’opinion. Il y en a un, par exemple, dit-il en parlant plus bas, quoiqu’ils fussent seuls dans la chambre, sur lequel j’ose être sûr que nous serons d’accord, c’est que chaque addition à la société de votre père, parmi ses égaux ou ses supérieurs, peut être fort utile, si elle éloigne ses pensées de ce qui est au-dessous de lui ; vous devez m’entendre. » Et il regarda la place que madame Clay occupait ordinairement.

Alice comprit très-bien ce qu’il voulait dire : quoiqu’elle ne crût pas avoir la même espèce d’orgueil que lui, elle lui sut gré de ne pas aimer madame Clay ; et sans lui répondre, elle admit intérieurement son idée, de réveiller chez sir Walter l’orgueil de la famille et des relations distinguées, comme le moyen de le garantir de celle qui ne lui convenait sous aucun rapport.



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