La Vie de Pierre de Ronsard (éd. Laumonier)/Introduction04

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Texte établi par Paul LaumonierLibrairie Hachette et Cie (p. xlii-l).

IV


Il me reste à donner quelques explications sur la méthode suivie dans cette réédition de la Vie de Ronsard. J’ai pris comme texte fondamental, ainsi que l’a fait Mlle Evers, et pour des raisons analogues, la rédaction primitive, celle qui parut en mars 1586. Elle ne vaut pas, à vrai dire, les deux suivantes en ce qui concerne l’abondance, les matières et la qualité de l’impression (je ne parle pas du sens critique : il fait défaut dans les trois rédactions). Mais elle leur est supérieure par ce seul fait que Binet n’a pas eu le temps de la gâter autant que les autres en cédant aux suggestions troublantes de l’admiration, de la reconnaissance, de l’ambition, de l’imagination et du faux goût. Ces causes d’erreur existaient bien déjà lors de la première rédaction, mais en deux mois elles firent moins de tort à la vérité qu’en un an, et a fortiori en dix ans.

Pour ce qui est de la disposition typographique des trois textes, je pense que Mlle Evers a eu tort de placer en second lieu le troisième et en troisième lieu le second. Malgré sa bonne intention de rapprocher le premier et le troisième texte pour mieux montrer le point de départ et le point d’arrivée de l’œuvre de Binet, les inconvénients de ce procédé sont très graves. 1° Cette disposition exige du lecteur un perpétuel effort pour se rappeler l’ordre adopté et ne pas confondre les variantes de 1597 avec celles de 1587. 2° Les variantes de 1587 étant répétées au bas de la page et éclipsées par celles de 1597, le lecteur peut croire à tout instant que l’édition de 1587 est insignifiante, ce qui serait très loin de la vérité. Cet inconvénient est surtout visible chaque fois que les additions de 1587 n’ayant pas été très sensiblement modifiées en 1597, Mlle Evers les reproduit in extenso dans les variantes de cette dernière date et se contente de déclarer au bas de la page : « Le texte est le même en 1587. » Rien ne peut fausser davantage l’opinion que le lecteur doit se faire de l’importance respective des trois éditions.

L’ordre qui s’imposait, croyons-nous, est l’ordre chronologique, car non seulement il n’offre pas ces inconvénients, mais il a l’avantage de mettre dans la lumière qu’elle mérite la première revision du texte primitif. Cet ordre n’empêche pas, d’ailleurs, de mesurer le chemin parcouru de la première à la troisième édition. Il permet au contraire de voir par quelle étape très importante Binet a passé de l’une à l’autre, et de mieux suivre l’évolution de sa pensée.

En outre, bien que Binet soit mort aux environs de 1600, je n’ai pas cru devoir négliger les variantes des éditions posthumes de la Vie de Ronsard, publiées à la fin des œuvres complètes du poète en 1604, 1609, (in-f° et in-12), 1617, 1623 et 1630. Elles reproduisent en principe le texte de 1597, qui est devenu pour ainsi dire classique par leur intermédiaire. Mais elles présentent de temps à autre des corrections intéressantes, parfois même des additions et des suppressions que j’ai toujours indiquées. Ces modifications de valeur critique sont dues soit à l’éditeur, Nicolas Buon, soit plus probablement à Jean Galland pour les deux premières, à Philippe Galland, à Claude Garnier ou à Robert III Estienne pour la troisième et la quatrième. La cinquième reprend le texte de 1609 in-12, du moins en principe. La plus correcte des cinq est incontestablement celle de 1623[1].

Quant aux sources de Binet provenant des Œuvres de Ronsard, au lieu de les indiquer au-dessous de l’appareil critique, j’ai cru préférable de les réserver pour le Commentaire placé à la fin du volume et de les grouper avec les autres sources en un tableau d’ensemble. Ce sont autant de documents qui aident à comprendre comment Binet a fait son opuscule. Les variantes, qui parfois sont très étendues, occupent seules le rez-de-chaussée des pages de texte, et je n’ai eu recours pour y renvoyer le lecteur qu’à une seule espèce de signe, le chiffre. J’ai marqué d’un astérisque tout mot ou passage qui est l’objet d’une note dans le Commentaire, lequel, en dehors de l’indication des sources, est surtout historique et critique[2]. Enfin, d’un bout à l’autre j’ai nettement séparé l’appareil critique du texte primitif : en aucun cas les additions de 1587 et de 1597, quelle que soit leur importance, ne sont venues prendre la place réservée au texte fondamental.

Une fois ce texte choisi, l’ordre et le nombre des variantes arrêtés, voici comment j’ai procédé pour les établir.

J’y ai respecté scrupuleusement la graphie sous les réserves suivantes :

1° J’ai substitué aux signes abréviatifs ~ et les consonnes nasales et les finales en us qu’ils remplacent au xvie siècle[3].

2° J’ai remplacé les i et les u consonnes par le j et le v ; j’ai adopté pour l’s et pour l’u les formes actuelles.

3° J’ai rétabli l’accent grave sur à préposition et adverbe de lieu ; je l’ai supprimé en revanche sur a verbe et sur ou conjonction d’alternative, car cette distinction existe couramment dans la deuxième moitié du xvie siècle, et l’on peut être certain que, là où cet accent manque ou bien est de trop, il y a une faute d’orthographe ou d’impression[4].

4° J’ai supprimé le point qui au xvie siècle suit souvent encore les chiffres romains ou arabes ; ce signe, reste de la graphie du moyen âge, était encore d’un usage courant à l’époque de Claude Binet ; mais il n’a plus aucune valeur d’expression[5], et, par conséquent, ne peut que dérouter le lecteur actuel, parfois même le tromper sur l’interprétation du texte ; d’ailleurs Binet, ou son imprimeur, est loin de l’employer régulièrement[6].

5° J’ai accentué toutes les finales en ée, qu’elles appartiennent à des substantifs, tels que Orphée, risée, contrée, ou à des participes féminins, tels que avoüée, mesurée, enragée, de nombreux exemples des uns et des autres m’y autorisant.

6° J’ai mis des initiales majuscules aux titres des œuvres alléguées par Binet, et reproduit ces titres en italiques, du moins dans le texte fondamental.

7° J’ai corrigé les fautes d’impression évidentes du texte fondamental, a) d’après la table d’errata[7] ; b) d’après la deuxième édition, qui à ce point de vue est comme une nouvelle épreuve de la première ; c), à son défaut, d’après la troisième édition ou les éditions posthumes. Même remarque pour les fautes d’impression indubitables qu’on trouve dans les variantes. Chaque fois j’ai averti le lecteur par l’appareil critique sauf pour quelques fautes évidentes de la 3e rédaction, telles que deux pour d’eux, vay pour vray, navoir pour n’avoir, dattente pour d’attente, sauf encore quand j’ai substitué aux initiales minuscules des majuscules couramment usitées au xvie siècle, et d’ailleurs autorisées par la 2e ou par la 3e édition (V. ci-après, p. xlvi).

8° Quand j’ai donné simultanément les variantes ou les additions de 1587 et de 1597, j’ai adopté l’orthographe et la ponctuation de 1587, sauf indication contraire. Même remarque pour le cas où je n’ai eu à signaler que les variantes ou les additions de 1597, qui ont été reproduites dans les éditions suivantes : j’ai adopté alors l’orthographe de 1597, sans tenir compte de celle des éditions suivantes.

Ainsi donc, à part ces réserves, j’ai respecté l’orthographe du texte fondamental, ainsi que celle des variantes et des additions, qui constituent, elles aussi, pour leur part, un texte primitif. Mais je n’ai pas cru devoir (sauf de rares exceptions intéressantes) signaler les variantes orthographiques que présentent la deuxième édition par rapport au texte fondamental, la troisième édition par rapport aux deux précédentes, les éditions posthumes par rapport aux éditions « anthumes ». C’eût été surcharger l’appareil critique sans aucun profit.

Les variantes orthographiques, en effet, du moins dans les textes de Claude Binet, n’offrent pas d’intérêt, ni à l’historien de la littérature, ni même au philologue. Ce qui importe dans ces textes, c’est avant tout la pensée de l’auteur, et jusque dans les nuances de l’expression ; ce n’est pas l’orthographe, car elle est relativement fixée en 1586 ; elle n’a pas eu le temps d’évoluer du mois de mars au mois de décembre de cette même année, et je ne vois pas de différence bien sensible à cet égard entre les deux premières éditions et la troisième, postérieure de dix ans, elle dépend enfin le plus souvent de la négligence ou de la fantaisie de l’imprimeur, quand elle s’écarte des habitudes généralement suivies alors. Dans ces conditions, les variantes orthographiques ne peuvent offrir de documents utiles.

En revanche la ponctuation présente un réel intérêt, et Mlle Evers eût été mieux inspirée, à mon avis, si elle avait porté de ce côté l’attention minutieuse qu’elle a accordée à la comparaison des trois premières graphies. Elle n’a pas reproduit les textes avec assez d’exactitude en ce qui concerne la ponctuation, laquelle me semble avoir une grande importance, soit qu’elle modifie tant soit peu le sens, soit qu’elle exprime certaines intentions de l’auteur, que nous n’avons jamais le droit de négliger, soit enfin qu’elle se conforme à l’usage du temps.

Par exemple, il est vrai que les textes de Binet contiennent beaucoup de virgules superflues, entre autres celles qui précèdent le mot et dans les énumérations. Mais ces virgules, qui d’ailleurs ne nuisent pas au sens, étaient d’un usage courant au xvie siècle ; elles avaient sans doute leur raison d’être, ne fût-ce qu’une valeur de diction, aux yeux des gens de l’époque ; cela suffit pour que nous les reproduisions. Même remarque pour la virgule après les mots qui annoncent une appellation ou un titre ; je l’ai conservée quand elle s’est présentée[8], bien que d’autres exemples m’eussent autorisé à la supprimer.

D’autre part, il n’y a pas de point et virgule dans les textes de Binet. Ce signe de ponctuation n’est pas seulement absent de sa prose, il est généralement inconnu au xvie siècle, qui emploie à sa place deux points. J’ai donc cru devoir, là encore, suivre l’usage du xvie siècle : j’ai conservé les deux points là où nous mettrions maintenant un point et virgule, et je n’ai employé en aucun cas le point et virgule.

De même Binet n’emploie jamais les guillemets, ni quand il cite un auteur ni quand il rapporte les paroles de Ronsard ou d’un autre. On n’en trouve dans aucun de ses trois textes. Cela ne lui est pas particulier ; les guillemets n’apparaissent guère au xvie siècle que pour mettre en relief dans les vers une idée générale, sentence ou proverbe. J’ai donc suivi Binet et l’usage de son temps en laissant de côté les guillemets, d’autant plus volontiers que leur absence n’est pas du tout indispensable à l’intelligence du texte.

Les seules corrections que je me sois permises dans la ponctuation, sans avertir le lecteur, sont les suivantes : 1° j’ai rétabli les virgules dans les appositions ; 2° j’ai remplacé la virgule et le point par deux points, devant une citation ou des paroles rapportées. J’y étais autorisé par Binet lui-même, ou par son imprimeur, qui de temps en temps m’a donné l’exemple, semblant ne suivre dans ces deux cas aucune règle, aucun usage. — Si j’ai cru devoir corriger la ponctuation dans tout autre cas, c’est qu’elle m’a paru évidemment fautive, aussi bien pour le xvie siècle que pour le xxe siècle, et nuisible à la clarté du sens. Je ne l’ai pas fait d’ailleurs arbitrairement, mais autant que possible d’après les corrections introduites par Binet lui-même dans sa deuxième et sa troisième édition, ou, à leur défaut, d’après l’une des éditions posthumes, et j’en ai toujours averti le lecteur[9]. J’ai, en outre usé de ces corrections avec la plus grande circonspection et n’ai rien changé dans les passages dont le sens est discutable, quitte à signaler dans le Commentaire la difficulté d’interprétation. Enfin, s’il m’est arrivé d’apporter un changement à la ponctuation, sans qu’il fût fondé sur l’une des éditions contemporaines de Binet ou posthumes, je l’ai signalé dans l’Appareil critique et, au besoin, justifié dans le Commentaire.

Des remarques analogues s’appliquent aux initiales majuscules des noms. Les gens du xvie siècle les prodiguaient jusqu’à l’abus, je le reconnais. Mais c’est surtout avant 1560 qu’ils en ont usé sans discrétion. À l’époque où Binet a écrit la Vie de Ronsard, l’emploi des initiales majuscules se justifie presque toujours ; au point que certaines initiales minuscules de son premier texte sont inexplicables autrement que par une faute d’impression, qui est en effet corrigée dès le second, et que, inversement, des majuscules inexplicables de son premier texte deviennent avec raison des minuscules dans le second et le troisième. J’ai donc, avec Binet, conservé l’initiale majuscule de mots tels que Roy, Dauphin, Duc, Cardinal, Abbé, Chevalier, Court. Eglise, Université, Poëte, Poësie, Lyre, Ode, Epithalame, Comédie, Hymne, Ballade, Lion, etc. — À cet égard, comme pour la ponctuation, il m’a paru bon de corriger le texte primitif d’après le second texte, et, à son défaut, d’après le troisième. Le plus souvent, d’ailleurs, la correction de 1587 m’a suffi, le second texte étant bien plus correct que le premier et n’ayant guère été amélioré par le troisième sur ce point particulier ; aussi n’ai-je pas cru devoir signaler ces sortes de correction ; elles eussent chargé l’appareil critique inutilement[10].

Bref, j’ai fait mon possible pour améliorer les trois textes de la Vie de Ronsard, tout en me conformant et à l’usage courant du xvie siècle et à l’intention probable de Claude Binet, afin de donner à mon édition les deux qualités principales qu’on est en droit d’exiger d’elle l’exactitude et la clarté.

Je me suis servi, pour les variantes et les additions, aussi bien que pour le texte fondamental, des exemplaires de la Bibliothèque Nationale. Elle en possède deux de l’édition princeps, l’un qui est relié à part, sous la cote Ln 27, 17842, l’autre qui fait partie d’un recueil factice de « tombeaux » et d’oraisons funèbres, sous la cote Rés. mYc, 925[11]. Ces deux exemplaires sont identiques, sauf pour une ligne du dernier alinéa, qui présente deux variantes dans le second des exemplaires, l’une assez heureuse (un au lieu de quelque) et l’autre insignifiante (bien au lieu de biẽ), introduites très probablement par l’imprimeur en plein tirage[12].

L’exemplaire de la deuxième édition fait partie de la 1re  édition posthume parisienne des Œuvres de Ronsard (t. X. p. 107) ; on le trouve à la Bibl. Nat. sous la cote Rés. pYe, 172.

L’exemplaire de la troisième édition fait partie de la 2e édition posthume parisienne des Œuvres de Ronsard (t. X, p. 109) ; on le trouve à la Bibl. Nat. sous la cote Rés. Ye, 1893-95, qui est celle des trois derniers tomes réunis dans le cinquième volume.

J’ai désigné dans l’Appareil critique et dans le Commentaire ces trois éditions contemporaines de Binet (1586, 1587, 1597) par les lettres A, B, C. Les éditions postérieures à la mort de Binet sont simplement désignées par leur millésime, 1604, 1609, 1617, 1623, 1630. Ces sigles précédent la variante ou l’addition.

Dans l’Appareil critique : 1° les crochets avec sigles introduisent une variante partielle dans une variante plus étendue. Ainsi BC... |C...]... signifie que, dans la leçon commune à la deuxième édition et à la troisième, C introduit une leçon partielle qui lui est propre.

2° Le tiret entre un sigle et le millésime d’une édition posthume, ou entre deux millésimes d’éditions posthumes, signifie que la variante est commune à ces éditions et à celles qui parurent dans l’intervalle. Ainsi [1609-1630 glorieuse] signifie qu’on lit le mot« glorieuse » dans les éditions de 1609 et de 1630 et dans les éditions intermédiaires de 1617 et 1623.

3° Les italiques sont réservées aux sigles, à toute remarque (en parenthèses ou non) concernant la lecture du texte, aux citations en vers de B et de C et aux variantes des citations en vers de A.

Toutes les lignes du texte et de l’appareil critique sont numérotées dans la marge de gauche pour faciliter les références du Commentaire ; les numéros placés entre crochets dans la marge de droite indiquent la pagination du texte fondamental, un trait vertical dans la ligne correspondante le début de la page dans ce texte.

En terminant, j’ai le devoir très agréable de remercier de leurs obligeantes communications et de leur précieux concours de sympathies les « seizièmistes » qui se sont intéressés à ce travail, notamment : MM. Henri Chamard, maître de conférences en Sorbonne, et Charles Comte, professeur au lycée Condorcet. À la liste des aimables correspondants que j’ai déjà nommés dans l’avant propos de mon ouvrage sur Ronsard poète lyrique, je suis heureux d’ajouter ici les noms de MM. Emile Picot, Frédéric Lachèvre, Léon Séché, Michel Brenet, V.-L. Bourrilly, Franck Delage, Pierre Dufay, Gaston Varenne, Louis Hogu, E. Thomas, L.-A. Hallopeau, P. Clément, P. Charbonnier, Constantin Bauër et Mathieu Augé. Je les prie tous de croire à ma cordiale gratitude.


Pierre de RONSARD
à l’âge de 27 ans[13]
  1. Jean Galland est mort en janvier 1612. Son neveu, Philippe Galland, lui succéda comme principal du collège de Boncourt et exécuteur testamentaire de Ronsard. Claude Garnier a revu en entier l’édition des Œuvres de Ronsard de 1623 (lui-même le dit à la fin de son Commentaire sur les Discours), sauf toutefois les Epitaphes, le Recueil des Œuvres retranchées et le Tombeau, qui ont été corrigés au point de vue typographique par R. Estienne, de la famille des célèbres imprimeurs (Cf. le Ronsard de Blanchemain, VII, 7 ; VIII, 74 ; Fr. Lachèvre, Bibliographie des recueils collectifs de poésies publiés de 1597 à 1700, t. I. pp. 195, sur Claude Garnier, et 187, sur Robert III Estienne).
  2. C’est à dessein que les notes philologiques ont été réduites au strict nécessaire. La langue de Binet n’a rien de remarquable ; il emploie un vocabulaire courant ; sa phrase seule a parfois besoin d’éclaircissements, étant lourde, enchevêtrée, équivoque.
  3. D’ailleurs on trouve écrit indifféremment hom̃e et homme ; Frãce et France ; et non ; Rõsard et Ronsard : pl et plus, etc.
  4. D’ailleurs, en dehors de ces deux cas et de certaines finales latines, l’accent grave n’est pas employé au xvie siècle. On écrit régulièrement pere, siecle, premiere, pres, college, maniere, ils degenerent, la Grece.
  5. On le trouve aussi bien après des chiffres cardinaux qu’après des chiffres ordinaux.
  6. Sur dix passages de la 1re  rédaction qui contiennent des nombres en chiffres, un seul présente un point de cette nature « .... et l’an 1540. par son pere fut mis... » ; on en trouve deux dans la 2e rédaction, et onze dans la 3e.
  7. Voir ce que j’ai dit de ces errata ci-dessus, p. xxiv.
  8. Voir par. ex. p. 2, ligne 2 ; p. 23, ligne 10 ; p. 24, ligne 11 ; p. 36, ligne 9.
  9. C’est ainsi qu’on trouvera dans l’appareil critique entre crochets quelques virgules nécessaires qui sont absentes des variantes ou des additions citées.
  10. Il suffit de dire ici une fois pour toutes que j’ai mis, d’après la 2e ou la 3e édition, le plus souvent d’après l’une et l’autre à la fois, des initiales majuscules aux mots suivants : Seigneurie, Gentil-homme, Couronne, Chasteau (suivi d’un nom propre), Damoiselle, Madame, Monsieur (désignant des membres de la famille royale), l’Escurie du Roy, Imperiale. Diete, Capitaine, Majesté, Principal (de collège). Laurier, Prieuré, Notaire, Messe, Benefices (ecclésiastiques), les Graces, la Parque, l’Aumosnier, les Religieux.
  11. Il y est inséré entre le Tombeau de Jean Morel d’Embrun (1583) et la Laudatio funebris de Ronsard par G. Critton (1586).
  12. Voir ci-après le Commentaire, p. 50, lignes 33 et 34 et p. 239. J’ai désigné par A’ le 2e de ces exemplaires. Comme nous l’avons vu plus haut, le Disc. de la vie de Ronsard dans cette édition princeps est suivi du Tombeau de Ronsard ; mais le dernier feuillet de ce Tombeau manque dans l’exemplaire Rés. mYc, 925.
  13. J’ai cru devoir remplacer ainsi le quatrain de l’édition de 1586, pour la raison exposée ci-dessus, p. xxiii.