Les Hautes Montagnes/4

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4. Les jeunes voyageurs grimpent en montagne.

Lorsqu’ils sont arrivés sur une crête, le vent froid les a accueillis. Ce vent était passé par chaque cime et chaque vallon. Ils en ont pris une bonne bouffée.

Des petits oiseaux à gorge blanche remuaient la queue dans les buissons puis s’enfuyaient en gazouillant.

Une chèvre toute noire était perchée sur la pointe du rocher.


Les rochers ressemblaient à d’énormes maisons dont on ne sait pas qui les habite. Sur les falaises poussaient des chênes verts et des arbousiers. Ailleurs elles étaient nues et abruptes comme si on les avait tranchées d’un coup d’épée.

Le rocher par-dessus le rocher, la colline par-dessus la colline, c’est ça la montagne.

Tout était immense.

Et le chemin montait tout en zigzags vers ces hauteurs.

Ravis de ce spectacle les jeunes voyageurs regardaient vers les sommets. L’un d’eux leur cria : « Salut, les hautes montagnes ! »