Les Nuits attiques/Table
Apparence
Traduction par Chaumont, Flambart et Buisson.
Texte établi par Charpentier et Blanchet, Garnier, (Volume 1, p. TdM-471).
Texte établi par Charpentier et Blanchet, Garnier, (Volume 1, p. TdM-471).
TABLE DES MATIÈRES
DU TOME PREMIER
________
Pages
Notice sur Aulu-Gelle
Préface
1
I. —
De quelle mesure et de quelle proportion, au rapport de Plutarque, se servit le philosophe Pythagore pour avoir la taille d’Hercule, pendant le séjour de ce dieu sur terre
9
II. —
Comment l’illustre Hérode Atticus cita fort à propos à un jeune homme présomptueux et plein de vanité, soi-disant philosophe, un passage du stoïcien Épictète, dans lequel ce dernier distingue assez plaisamment le véritable stoïcien des impudents bavards qui prennent ce nom
10
III. —
Conduite équivoque de Chilon le Lacédémonien pour sauver un ami ; examen de cette question délicate et digne d’attention : Est-il permis de commettre une faute dans l’intérêt d’un ami ? Opinion de M. Cicéron et de Théophraste sur ce sujet
15
IV. —
Avec quelle subtilité et quelle finesse Antonius Julianus commentait un
passage de M. Cicéron, où un changement de mots donne lieu à une équivoque
23
V. —
Reproches adressés à l’orateur Démosthène à cause du soin extrême qu’il prenait de sa personne et de ses vêtements ; mêmes reproches faits à l’orateur Hortensius, qui, pour la même recherche dans sa mise, et cause de la manière théâtrale de débiter, reçut le nom de la danseuse Dionysia
25
VI. —
Passage d’un discours que Métellus Numidicus prononça devant le peuple, pendant sa censure, pour exhorter les citoyens au mariage. Pourquoi ce discours fut critiqué, et comment il a été défendu.
26
VII. —
Que, dans ces mots du cinquième discours de Cicéron contre Verrès — Hanc sibi rem præsidio sperant futurum, il n’y a ni faute de texte ni solécisme ; que c’est bien à tort qu’on a voulu corriger ce passage et mettre futuram. Autre mot de Cicéron corrigé mal à propos. Quelques réflexions sur le soin extrême que Cicéron donnait à l’harmonie et au nombre de la période
29
VIII. —
Anecdote rapportée par le philosophe Sotion sur la courtisane Laïs et l’orateur Démosthène
34
IX. —
Sur la méthode et l’ordre de l’enseignement de la philosophie pythagoricienne ; quel était le temps où les disciples devaient se taire, et celui où il leur était permis de parler
36
X. —
En quels termes le philosophe Favorinus apostropha un jeune homme qui affectait de se servir de locutions anciennes et vieillies
38
XI. —
Que les Lacédémonlens, au rapport de Thucydide, allaient au combat au son de la flûte et non au son de la trompette. Paroles de cet historien à ce sujet. Que, d’après Hérodote, le roi Halyatte se faisait accompagner de joueurs de flûte en allant au combat. Quelques observations sur la flûte dont l’orateur Gracchus employait le secours à la tribune
39
XII. —
Quelles conditions d’âge et de naissance devait remplir la jeune fille que l’on consacrait au culte de Vesta. Rites et cérémonies religieuses de sa prise par le grand prêtre. Nom qui lui était donné par ce dernier, lorsqu’il la prenait ; droits de la vestale lorsqu’elle a été prise. Que, d’après Labéon, elle ne peut hériter d’un intestat. Que nul citoyen ne peut, non plus, hériter ab intestat d’une vestale
44
XIII. —
Sur cette question agitée en philosophie : Faut-il exécuter ponctuellement les ordres qu’on a reçus ? Peut-on s’en écarter quelquefois, si l’on a l’espoir d’être plus utile à celui qui nous a donné un ordre ? Examen des diverses opinions émises à ce sujet
47
XIV. —
Réponse de C. Fabricius, célèbre par ses exploits, mais pauvre, aux Samnites, qui lui offraient une somme d’or considérable pour le tirer de l’indigence
50
XV. —
Combien est importune et désagréable l’habitude de parler beaucoup et sans sujet. Justes reproches adressés aux bavards, en plusieurs circonstances, par les principaux écrivains de Rome et d’Athènes
51
XVI. —
Que cette phrase ; Ibi mille hominum occiditur, tirée du troisième livre des Annales de Quadrlgarius, n’est ni une licence ni une tournure poétique, mais qu’elle est parfaitement conforme aux règles de la grammaire
56
XVII. —
Avec quel calme Socrate supporta l’humeur intraitable de sa femme. Ce que M. Varron, dans une satire, dit sur les devoirs du mari
59
XVIII. —
Que M. Varron, dans le quatorzième livre de son traité des Choses humaines, relève quelques erreurs de son maître L. Élius sur l’étymologie. Que Varron, dans ce même livre, se trompe sur l’étymologie du mot fur, voleur
60
XIX. —
Anecdote sur les livres Sybillins et sur le roi Tarquin le Superbe
62
XX. —
Ce que les géomètres appellent σχήματα. Noms latins des figures de géométrie
63
XXI. —
Que Julius Hygin affirme positivement avoir lu, dans un manuscrit qui avait appartenu à la famille de P. Virgile, ce vers ainsi écrit : Et ora Tristia tentantum sensu torquebit amaror, au lieu de sensu torquebit amaro, leçon généralement reçue
65
XXII. —
Un avocat s’exprlme-t-il d’une manière correcte et latine, lorsqu’il dit, en parlant de celui qu’il défend : Superesse se ei ? De la signification propre de superesse
67
XXIII. —
Ce qu’était Papirius Prétextatus. Origine de ce surnom. Récit de toute cette plaisante histoire de Papirius
72
XXIV. —
Épitaphes de trois poëtes anciens, Névius, Plaute et Pacuvius, composées par eux-mêmes, et gravées sur leurs tombeaux
74
XXV. —
Définition du mot trêve par M. Varron. Recherches attentives sur l’étymologie de ce mot
76
XXVI. —
Réponse du philosophe Taurus quand je lui demandais si le sage se laissait aller à la colère
78
I. —
De quelle manière le philosophe Socrate avait coutume d’exercer son corps à la patience. Constance d’âme de ce sage
81
II. —
Devoirs et procédés réciproques des pères et des fils, soit pour se mettre à table, soit pour prendre des sièges, et dans d’autres cas semblables, tant en public qu’en famille, lorsque les fils sont magistrats et les pères simples particuliers. Dissertation du philosophe Taurus sur ce sujet. Exemple tiré de l’histoire romaine
81
III. —
Pour quelles raisons les anciens ont introduit dans certains mots la lettre aspirée h
84
IV. —
Ce qui a engagé Gabius Bassus à appeler divination un certain genre de jugement. Explication de ce même mot par d’autres jurisconsultes
86
V. —
Paroles ingénieuses et expressives du philosophe Favorinus, pour distinguer l’éloquence de Platon de celle de Lysias
87
VI. —
De quelques expressions de Virgile condamnées comme incorrectes et peu élégantes. Réfutation de ces critiques
88
VII. —
Des devoirs des enfants envers les pères. Opinion des philosophes qui dans leurs livres ont agité la question de savoir si, toujours et en toutes circonstances, un fils doit obéir aux ordres de son père
95
VIII. —
Que Plutarque blâme à tort la forme d’un syllogisme d’Épicure
98
IX. —
Que le même Plutarque critique évidemment à tort une expression d’Épicure
99
X. —
Ce que signifie favissæ capitolinæ. Réponse de M. Varron à Servius Sulpicius, qui lui demandait le sens de ce mot
100
XI. —
Nombreux et mémorables exploits de Sicinius Dentatus
101
XII. —
D’une loi de Solon, qui, au premier abord, semble être injuste et inique, mais dont l’utilité et la sagesse sont incontestables
102
XIII. —
Que le pluriel liberi désigna très-souvent, chez les anciens, un seul enfant, fils ou fille
104
XIV. —
Que M. Caton, dans son livre contre Tibérius exilé, a écrit : stitisses vadimonium et non stetisses. Explication de l’emploi de ce mot
105
XV. —
Grands honneurs que les anciens Romains rendaient à la vieillesse. Pourquoi, dans la suite, ces mêmes honneurs ont été accordés aux hommes mariés et aux pères de famille. Détails sur le chapitre septième de la loi Julia
106
XVI. —
Critique adressée à Césellius Vindex par Apollinaris sur l’interprétation d’un passage de Virgile
108
XVII. —
Observations de M. Cicéron sur la propriété de quelques prépositions. Réflexions sur la remarque de Cicéron
110
XVIII. —
Que Phédon, disciple de Socrate, fut esclave ; que plusieurs autres philosophes ont vécu dans la même condition
112
XIX. —
Du mot rescire ; quelle en est la signification propre et véritable
114
XX. —
Que ce que nous appelons vivaria n’était pas désigné par ce mot chez les anciens ; par quelle expression vivaria est remplacé dans un discours de P. Scipion au peuple romain, et dans l’Économie rurale de M. Varron
116
XXI. —
Sur la constellation que les Grecs appellent Ἄμαξα, les Latins Septentriones. Explication et étymologie de ces deux mots
118
XXII. —
Sur le mot Iapyx. Nom et direction des autres vents. Discours de Favorinus sur ce sujet
120
XXIII. —
Examen et comparaison de quelques endroits du Plocium de Ménandre er de celui de Cécilius
126
XXIV. —
De l'ancienne frugalité ; des anciennes lois somptuaires
133
XXV. —
Ce que les Grecs entendent par les mots ἀναλογία, analogie, ἀνωμαλία anomalie
137
XXVI. —
Entretiens de M. Fronton et de Favorinus sur les différentes espèces de couleurs, et sur leurs noms en grec et en latin. Ce que c'est que la couleur appelée spadix
138
XXVII. —
Opinion de T. Castricius sur les portraits que Salluste et Démosthène ont fait, l'un de Sertorius, et l'autre de Philippe
143
XXVIII. —
Que l'on ignore quelle divinité il faut invoquer dans les tremblements de terre
145
XXIX. —
Apologue intéressant d'Ésope le Phrygien
146
XXX. —
Quelles observations on a faites sur le mouvement, en sens divers, que communiquent aux flots de la mer l'Auster et l'Aquilon
150
I. —
Pourquoi Salluste a dit que l'avarice énerve non seulement une âme virile, mais même le corps
153
II. —
Quel est, d'après M. Varron, le jour natal de ceux qui sont nés avant ou après la sixième heure de la nuit (minuit) ? Durée de la journée civile chez les différents peuples. Que suivant Q. Mucius, la femme qui n'a pas observé la durée de l'année civile ne peut être épousée par usurpation
156
III. —
Moyen de reconnaître l'authenticité des comédies de Plaute, puisqu'on a confondu celles qui lui appartiennent véritablement avec celles qui ne sont pas de lui. Que Plaute composa plusieurs de ses ouvrages dans un moulin, et Névius quelques-unes de ses pièces dans une prison
159
IV. —
Que P. Scipion l'Africain et d'autres personnages distingués de son siècle avaient l'habitude de se raser les joues et le menton avant d'être parvenus à la vieillesse
163
V. —
Par quelles paroles sévères et plaisantes tout à la fois, le philosophe Arcésilas railla quelqu'un sur sa mollesse, et sur la langueur efféminée de ses yeux et de sa personne
164
VI. —
Force et propriété du palmier : le bois de cet arbre se relève sous les fardeaux dont on le charge
165
VII. —
Histoire du tribun militaire Q. Cédicius, tirée des Annales. Citation d'un passage des Origines de M. Caton, qui compare la valeur de Cédicius à celle du Spartiate Léonidas
165
VIII. —
Lettre remarquable des consuls C. Fabricius et Q. Émilius, au roi Pyrrhus, conservée par l'historien Q. Claudius
168
IX. —
Ce qu'était le cheval de Séius, connu par un proverbe. Couleur des chevaux appelés spadices, chevaux bais. Origine de ce mot
170
X. —
Vertu et propriété du nombre sept, constatées par un grand nombre d'exemples. Faits nombreux cités par M. Varron, sur ce sujet, dans son traité des Semaines
172
XI. —
De quels pauvres arguments se sert Attius dans ses Didascaliques, pour prouver que le poète Hésiode est plus ancien qu'Homère
176
XII. —
Que P. Nigidius, savant distingué, en appelant un ivrogne bibosus, se sert d'une expression inusitée et bien peu latine
178
XIII. —
Que Démosthène, pendant sa jeunesse, lorsqu'il était disciple de Platon, ayant entendu, par hasard, l'orateur Callistrate prononcer un discours dans l'assemblée du peuple, quitta l'école du philosophe pour suivre l'orateur
179
XIV. —
Que ces locutions, dimidium librum legi, dimidiam fabulam audivi, et autres semblables, ne sont pas correctes. Comment M. Varron démontre l'impropriété de ces termes, qui ne peuvent être justifiés par aucun exemple tiré des anciens
180
XV. —
Que plusieurs personnes, ainsi que l'attestent l'histoire et la tradition, ont perdu la vie en apprenant la nouvelle d'un bonheur extrême et inattendu, suffoquées par la violence de leur émotion et par l'excès du saisissement
184
XVI. —
Différents termes assignés à la naissance des enfants par les médecins et par les philosophes. Opinion des poètes anciens à ce sujet. Plusieurs autres détails curieux sur le même sujet. Passage d'Hippocrate tiré de son traité sur les Aliments
185
XVII. —
Que, d'après le témoignage des écrivains les plus graves, Platon acheta trois livres du pythagoricien Philolaüs, et Aristote quelques ouvrages du philosophe Speusippe pour des sommes qui passent toute croyance
192
XVIII. —
Ce qu'on entend par sénateurs pédaires ; d'où vient cette dénomination. Origine de ces termes d'un ancien édit maintenu par les consuls : « Les sénateurs et ceux qui ont le droit d'exprimer leur avis en plein sénat. »
193
XIX. —
Explication du mot parcus par Gabius Bassus ; étymologie qu'il en donne. De quelle manière et dans quels termes Favorinus, tout en se moquant, réfuta cette opinion de Gabius
195
I. —
Récit d'un entretien à la manière de Socrate que le philosophe Favorinus eut avec un grammairien plein de jactance. Citation, amenée dans la conversation, d'un passage de Q. Scévola, où ce dernier donne du mot penus une définition qui n'a paru ni juste ni complète
197
II. —
En quoi diffèrent les mots morbus et vitium ; leur signification dans un arrêté des édiles. Si la rédhibition existe pour les eunuques et les femmes stériles. Diverses opinions émises à ce sujet
202
III. —
Que Rome ne vit point de procès entre époux, sur la possession de la dot, avant le divorce de Carvilius. Signification du mot pellex ; son origine
205
IV. —
Ce que Servius Sulpicius, dans son livre sur les Dots, a dit sur les conventions légales et les coutumes des fiançailles chez les anciens Romains
207
V. —
Trait de perfidie des aruspices étrusques, qui donna lieu à ce vers que les enfants chantaient dans toute la ville de Rome : « Un mauvais conseil est surtout mauvais pour celui qui le donne. »
208
VI. —
Termes d'un ancien sénatus-consulte ordonnant l'offrande des grandes victimes, parce que dans le sanctuaire du temple de Mars les javelots de ce dieu s'étaient agités d'eux-mêmes. Ce qu'on appelle hostiae succidaneae, porca praecidanea. Capiton Attéius a appelé certaines fêtes praecidanea
210
VII. —
Sur une lettre du grammairien Valérius Probus à Marcellus touchant l'accentuation de quelques mots carthaginois
212
VIII. —
Mot de C. Fabricius sur Cornélius Rufinus, homme avare, qu'il avait fait désigner pour le consulat, quoiqu'il eût pour lui de l'aversion et de la haine
213
IX. —
Ce que signifie proprement religiosus ; différentes significations attribuées à ce mot. Ce que Nigidius Figulus en dit dans ses Commentaires
215
X. —
Sur la manière de recueillir les suffrages dans le sénat. Scène qui eut lieu entre le consul C. César et Caton, qui voulait parler pendant tout le jour
219
XI. —
Renseignements donnés par le philosophe Aristoxène sur le régime de Pythagore et qui semblent plus vrais que la tradition ordinaire. Témoignage analogue de Plutarque sur le même sujet
220
XII. —
Curieux exemples de peines infamantes infligées autrefois par les censeurs, d’aprés les monuments anciens
224
XIII. —
Qu’en jouant de la flûte d’une certaine manière, on peut apporter un soulagement aux douleurs de la sciatique
224
XIV. —
Anecdote sur l’édile Hostilius Mancinus et la courtisane Mamilia. Arrêt des tribuns devant lesquels cette dernière cita l’édile
225
XV. —
D’un passage de Salluste attaqué par les ennemis de cet historien avec une sévérité malveillante
226
XVI. —
De quelques mots dans la déclinaison desquels Varron et Nigidius s’éloignaient de la règle ordinaire. Éclaircissements sur ce sujet ; citations d’anciens auteurs
228
XVII. —
De la nature de quelques prépositions jointes à des verbes. Qu’il n’y a rien de choquant dans l’usage de faire ces prépositions longues. Citations et discussions à ce sujet
230
XVIII. —
Traits mémorables de la vie de P. Scipion, le premier Africain, rapportés dans les Annales
235
XIX. —
Ce que M. Varron dit, dans un de ses recueils, sur la nécessité de modérer la nourriture des enfants
237
XX. —
Condamnations portées par les censeurs contre ceux qui, à leur audience, se permettaient quelque plaisanterie indécente. Délibération sur la punition qu’ils devaient infliger à un homme qui avait bâillé devant eux
238
I. —
Que le philosophe Musonius désapprouvait les acclamations bruyantes et les applaudissements qui couvrent la voix des philosophes pendant leurs leçons
241
II. —
Sur le cheval d'Alexandre, appelé Bucéphale
243
III. —
Comment et à quelle occasion Protagoras se livra à l'étude de la philosophie
244
IV. —
Sur le mot duoetvicesimus, vingt-deuxième, qui, bien qu'inconnu du vulgaire, se trouve très souvent employé par de bons écrivains
246
V. —
Réponse plaisante et maligne du Carthaginois Annibal au roi Antiochus
247
VI. —
Des couronnes militaires. Détails sur les couronnes triomphale, obsidionale, civique, murale, vallaire, navale ; sur la couronne de l'ovation et sur celle d'olivier
248
VII. —
Ingénieuse interprétation du mot persona par Gabius Bassus. Étymologie que le même écrivain donne à ce mot
252
VIII. —
Défense d'un passage de Virgile critiqué par le grammairien Julius Hygin. Ce que c'est que le lituus. Étymologie de ce mot
253
IX. —
Anecdote sur le fils de Crésus, tirée des ouvrages d'Hérodote
256
X. —
Des arguments que les Grecs appellent αντιστρέφοντα, qui peuvent se retourner, mot que nous pouvons traduire en latin par reciproca, réciproques
257
XI. —
Que le syllogisme de Bias sur le mariage ne peut point être regardé comme réciproque
260
XII. —
Des noms des dieux Dijovis et Vejovis, honorés chez les Romains
262
XIII. —
De la gradation que les mœurs romaines établissent entre les devoirs
264
XIV. —
Histoire racontée par Apion, surnommé Plistonicès, qui affirme avoir vu à Rome un lion et un esclave se reconnaître mutuellement
267
XV. —
Que les philosophes ne sont pas d'accord sur la question de savoir si la voix est ou n'est pas un corps
271
XVI. —
De l'organe de la vue, et de la manière dont s'opère la vision
272
XVII. —
Pour quel motif on a classé parmi les jours funestes le lendemain des calendes, des nones et des ides. Pourquoi beaucoup de personnes regardent comme un jour malheureux, où l'on doit s'interdire toute affaire, le quatrième jour avant chacune de ces époques
273
XVIII. —
Différence entre histoire et annales ; citation à ce sujet, tirée du premier livre de l'Histoire de Sempronius Asellion
275
XIX. —
Ce qu'on appelle adoption, adrogation ; en quoi l'une diffère de l'autre. Formule de la demande qu'on adresse au peuple pour autoriser l'adrogation
277
XX. —
Par quel nom latin Capiton Sinnius a désigné le solécisme ; comment l'avaient appelé les anciens Latins. Définition du solécisme par le même Sinnius Capiton
280
XXI. —
Que ceux qui disent pluria, compluria, compluries, parlent correctement latin et ne font point de barbarisme
281
I. —
De quelle manière Chrysippe réfutait ceux qui niaient l'existence de la Providence
284
II. —
De quelle manière, tout en reconnaissant la puissance et la nécessité du destin, Chrysippe prouve la liberté de l'homme dans ses desseins et dans ses jugements
287
III. —
Récit tiré des livres de Tubéron , sur un serpent d'une grandeur prodigieuse
291
IV. —
Fait curieux de la captivité d'Attilius Régulus à Carthage, raconté par le même Tubéron. Ce que dit Tuditanus du même Régulus
291
V. —
Que le jurisconsulte Alfénus commit une erreur dans l'interprétation de quelques mots anciens
293
VI. —
Que Julius Hygin a commis une erreur grossière en reprochant à Virgile d'avoir appliqué aux ailes de Dédale l'épithète de praepetes. Ce qu'on appelle aves praepetes. Quels sont les oiseaux que Nigidius appelle inferae
295
VII. —
Sur Acca Larentia et Caïa Tarratia. De l'origine du sacerdoce des frères Arvales
298
VIII. —
Faits curieux sur le roi Alexandre et sur P. Scipion
300
IX. —
Piquante anecdote tirée des Annales de L. Pison
301
X. —
Anecdote sur Euclide le Socratique, que Taunis citait à ses élèves pour les exciter à se livrer avec ardeur à l'étude de la philosophie
302
XI. —
Passage d'un discours de Q. Métellus Numidicus, que l'on cite à cause de la leçon de modération et de gravité qu'il contient
304
XII. —
Que Servius Sulpicius et C. Trébatius se sont trompés en disant : le premier, que testamentum, le second, que sacellum, sont des mots composés. Que testamentum dérive de testatio ; que sacellum est un diminutif de sacrum
305
XIII. —
Des questions appelées Symposiaques, sur lesquelles on discutait à la table du philosophe Taurus
306
XIV. —
Que les philosophes distinguent trois manières de punir. Pourquoi Platon n'en admet que deux
308
XIV. —
Si la lettre e est longue ou brève dans quiesco
311
XV. —
Sur un mot fort connu, deprecor, employé par le poète Catulle dans un sens assez rare, mais conforme à la langue. Valeur de ce mot. Exemples tirés des écrivains anciens
312
XVI. —
Quel fut celui qui le premier établit une bibliothèque publique. Quel était le nombre de livres des bibliothèques publiques d'Athènes avant l'invasion des Perses
316
I. —
Récits merveilleux, extraits des Annales, sur P. Scipion, le premier Africain
317
II. —
Sur une erreur grossière commise par Césellius Vindex dans ses Lectures antiques
319
III. —
Critique du discours de M. Caton, au sénat, en faveur des Rhodieas, par Tullius Tiron, affranchi de Cicéron. Réponse à cette critique
322
IV. —
Quelle est, selon le jurisconsulte Célius Sabinus, l'espèce d'esclaves que l'on met en vente avec un bonnet sur la tête, et pourquoi. Quels esclaves, d'après un usage de nos ancêtres, étaient tendus sous la couronne, et sens de cette expression
336
V. —
Anecdote remarquable sur l'acteur Polus
337
VI. —
Opinion d'Aristote sur la privation de certains sens
338
VII. —
S'il faut prononcer affatim, comme admodum, en mettant l'accent sur la première syllabe. Observations intéressantes sur les accents de quelques autres mots
339
VIII. —
Tradition invraisemblable sur l'attachement d'un dauphin pour un enfant
342
IX. —
Que la plupart des anciens disaient peposci, j'ai demandé, memordi, j'ai mordu, pepugi, j'ai piqué, spepondi, j'ai promis, et occecurri je me suis présenté, par un e, et non par un o ou par un k, à la première syllabe, selon l'usage actuel. Que cette forme était empruntée aux Grecs. Que l'on trouve chez des écrivains savants et renommés, au parfait du verbe, descendo, je descends, descendidi, je suis descendu, et non descendi
344
X. —
Que l'expression composée usucapio formant régulièrement un seul mot, on peut aussi dire pignoriscapio, en réunissant deux mots en un seul
348
XI. —
Que la véritable signification de levitas et de nequitia n'est pas celle qu'on leur donne vulgairement
348
XII. —
Des tuniques dites à manches que P. Scipion l'Africain en reprochait l'usage à Sulpicius Gallus
352
XIII. —
Quelle est, suivant M. Caton, la signification de classicus ; quelle est celle de infra classem
353
XIV. —
Des trois genres de style, et des philosophes que les Athéniens envoyèrent en ambassade à Rome
354
XV. —
Avec quelle sévérité de mœurs nos ancêtres punissaient le vol. Ce que Mucius Scévola a écrit sur la fidélité avec laquelle on doit conserver un dépôt ou un objet prêté
356
XVI. —
Passage extrait de la satire de M. Varron, intitulée : Sur les Aliments relativement à quelques mets étrangers. Citation de quelques vers d'Euripide contre la délicatesse et le luxe voluptueux des gourmands. Signification du mot pellex ; son origine
357
XVII. —
Entretien que j'eus avec un grammairien plein de présomption et d'ignorance sur le sens et l'origine du mot obnoxius
359
XVIII. —
Sur la fidélité avec laquelle les Romains observaient la sainteté du serment ; et, à ce propos, histoire de dix captifs envoyés à Rome, sur leur parole, par Annibal
363
XIX. —
Anecdote, tirée des Annales touchant le tribun du peuple Sempronius Gracchus, père des Gracques. Décrets des tribuns du peuple, textuellement rapportés
365
XX. —
Que Virgile substitua dans un vers le mot ora au mot Nola pour se venger des habitants de Nole, qui lui avaient refusé la jouissance d'un cours d'eau. Suivent quelques autres observations curieuses sur l'harmonie des
mots
368
XXI. —
Pourquoi les expressions quoad vivet et quoad morietur expriment-elles le même temps, quoique formées de deux mots opposés
371
XXII. —
Que les censeurs avaient coutume d'ôter les chevaux aux chevaliers surchargés d'embonpoint et de graisse. Si cette condamnation était flétrissante pour les chevaliers, ou si elle ne portait aucune atteinte à leur dignité
371
I. —
Est-il régulier, ou non de dire hesterna noctu ? la dernière nuit. Quelle est au sujet de cette expression, l'opinion des grammairiens. Que les décemvirs, dans la loi des Douze-Tables, ont dit nox pour noctu
373
II. —
Dix mots que m'a cités Favorinus, et que les Grecs emploient fréquemment, quoique illégitimes et barbares ; nombre égal de mots que je lui ai cités à mon tour, consacrés chez nous par un usage de chaque jour, et qui cependant ne sont pas latins et ne pourraient se trouver chez aucun auteur ancien
373
III. —
En quels termes et avec quelle sévérité le philosophe Pérégrinus réprimanda, en notre présence, un jeune Romain d'une famille équestre, qui l'écoutait d'un air nonchalant, et bâillait à chaque instant
374
IV. —
Que le célèbre historien Hérodote s'est trompé lorsqu'il a dit que seul, parmi tous les arbres, le pin, après avoir été coupé, ne donne aucun rejeton ; et que le même écrivain a avancé comme certaine, sur la pluie et sur la neige, une observation peu exacte
374
V. —
Ce que Virgile a voulu dire par ces mots : caelum stare pulvere le ciel rempli de poussière ; et Lucilius par ceux-ci : pectus sentibus stare, le sein hérissé d'épines
374
VI. —
Qu'après une légère querelle suivie d'un raccommodement, il est tout à fait oiseux de s'interroger mutuellement sur ses torts. A ce sujet, discours de Taurus, et extrait d'un ouvrage de Théophraste. Opinion de Cicéron, textuellement rapportée, sur l'amitié
374
VII. —
Ce qu'Aristote nous apprend dans son traité intitulé περι της Μνήμης, sur la nature et les phénomènes de la mémoire. Autres observations, fruit des lectures et de l'expérience, sur le développement prodigieux ou l'anéantissement de cette faculté
374
VIII. —
Ce qui m'arriva en voulant interpréter et traduire en latin certains passages
de Platon
375
IX. —
Que le philosophe Théophraste, l'homme le plus éloquent de son temps, voulant un jour adresser quelques mots aux Athéniens, se trouva tellement intimidé qu'il garda le silence. Que la même chose arriva à Démosthène devant le roi Philippe
375
X. —
Discussion que j'eus, dans la ville d'Éleusis, avec un grammairien charlatan, qui ignorait même ce que savent les enfants, les temps des verbes et les premiers éléments, et qui cependant faisait étalage de science par des questions obscures et propres à embarrasser des esprits inexpérimentés.
375
XI. —
Réponse plaisante de Socrate à sa femme Xanthippe, qui l'invitait à faire meilleure chère pendant les fêtes de Bacchus
375
XII. —
Quel est, dans les écrits des anciens, le sens de cette expression, plerique omnes, presque tous. Qu'elle paraît empruntée aux Grecs
375
XIII. —
Que le mot quopsones, usité en Afrique, n'est pas carthaginois mais grec d'origine
376
XIV. —
Plaisante dispute du philosophe Favorinus contre certain fâcheux qui discutait sur l'ambiguïté des mots. Quelques expressions peu usitées, empruntées au poète Névius et à Cn. Gellius. Quelques recherches étymologiques de P. Nigidius
376
XV. —
Avec quelle violence et quelle ignominie le poète Labérius fut traité par C. César : vers qu'il composa à ce sujet
376
I. —
Pourquoi Q. Claudius Quadrigarius dit-il, dans le dix-neuvième livre de ses Annales, qu'on lance un objet plus droit et plus sûrement de bas en haut que de haut en bas
377
II. —
Paroles sévères d'Hérode Atticus sur certain personnage qui, composant son extérieur et enveloppé dans un manteau, affectait les manières et prenait le nom de philosophe
379
III. —
Lettre du roi Philippe au philosophe Aristote à propos de la naissance d'Alexandre
381
IV. —
Traditions merveilleuses sur quelques nations barbares. Enchantements funestes et déplorables. Femmes changées subitement en hommes
383
V. —
Opinions diverses de plusieurs philosophes illustres sur l'essence et la nature de la volupté. Paroles par lesquelles le philosophe Hiéroclès flétrissait les doctrines d'Épicure
387
VI. —
Comment doit se prononcer la première syllabe du verbe qui est le fréquentatif d'ago
389
VII. —
Que les feuilles des oliviers se retournent aux solstices ; que pendant les mêmes époques, si l'on frappe quelques cordes d'un instrument on entend résonner celles qui n'ont point été touchées
390
VIII. —
Que les besoins croissent nécessairement avec les richesses ; et, à ce sujet, maxime du philosophe Favorinus rendue avec une élégante concision
391
IX. —
De la manière de traduire les passages remarquables des poètes grecs ; et des vers d'Homère que Virgile passe pour avoir traduits plus ou moins heureusement
393
X. —
lesquels Critique dégoûtante et ridicule d'Annéus Cornutus, sur les vers dans lesquels Virgile peint en termes chastes et voilés, Vénus et Vulcain reposant sur la même couche
393
XII. —
Sur Valérius Corvinus. Origine de ce surnom
399
XIII. —
De certains mots à signification double et réciproque
400
XIV. —
Passage extrait de l'ouvrage de Claudius Quadrigarius, où se trouve dépeint le combat du jeune patricien Manlius Torquatus contre un Gaulois qui l'avait provoqué
405
XV. —
Que le même Quadrigarius, en mettant facies au génitif, a parlé correctement le latin. Quelques autres remarques sur la déclinaison de mots semblables
408
XVI. —
Du genre de controverse appelé par les Grecs άπορον, inexplicable
413
XVII. —
Que Pline Second, homme d’un grand savoir, est tombé dans l'erreur en se laissant séduire par l'argument vicieux appelé par les Grecs αντιστρέφον, réciproque
415
FIN DE LA TABLE DU TOME PREMIER