Livre:Leroy-Beaulieu, L art de placer sa fortune, 1906.djvu

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TitreL'art de placer et gérer sa fortune
AuteurPaul Leroy-Beaulieu Voir l'entité sur Wikidata
Année d’édition1906
BibliothèqueBibliothèque nationale de France
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TABLE DES MATIÈRES

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PREMIÈRE PARTIE
LES PLACEMENTS


LIVRE PREMIER
LES PLACEMENTS ANCIENS



LES PLACEMENTS EN TERRES.
Grande faveur dont jouissaient autrefois les placements en terres. — Comment cette faveur était justifiée jusque vers 1875 ou 1880, point de départ de la grande crise agricole récente. — Les causes multiples, économiques et sociales, de cette crise. — Les déductions à faire subir au revenu brut d'une terre pour en avoir le revenu vraiment net, — Nécessité, dans le cas d'achat d'une terre, d'amortir, en une période de vingt ans au plus, les frais d'achat. — Les placements en terres ne peuvent plus convenir à la généralité des personnes riches ou aisées. — Ils peuvent être encore recherchés par les habitants aisés des campagnes ou des villes de province dans un rayon modérément étendu de celles-ci. — Un avantage appréciable des placements en terres : ils ne sont pas sujets aux conversions. — L'avenir des terres comme placement 
 7


LES PLACEMENTS EN MAISONS.


Grande faveur dont jouissaient naguère, parmi la bourgeoisie opulente ou aisée, les placements en maisons dans les villes, 331 TABLE DES MATIÈRES

-+ Raisons de cette faveur, — Ces placements sont devenus aujourd'hui beaucoup plus compliqués et plus aléatoires. — Le revenu des maisons n'a plus de force ascensionnelle géné- vale. — Concurrence que font aux quartiers anciens les quar- liers nouveaux et aux maisons d'un certain âge les maisons récentes agencées à la mode nouvelle, — Nécessité de tenir comple des 10 2}, de frais d'achat et de les amortir. — Le Capilaliste, sans connaissances spéciales, est peu qualifié pour édifier ou acheter des maisons de location. — Les catégories particulières de capitalistes auxquelles ce genre de placement peut convenir, — De quelques enquêtes administratives, en France et à Paris, sur les rapports du revenu brut, du revenu net et de la capitalisation des maisons. . . SC SF OR

CHAPITRE III LES TERRAINS DANS LES VILLES OU LEUR BANLIEBUE

- Caractère aléatoire de ces placements. — Ils ne constituent le … plus souvent qu'une tirelire ou une opération de capitalisation _ automatique. — Examen de quelques cas de hausse de Lerrains . et rapprochement avec un placement en rentes dont les reve- $ Ée nus auraient été constamment capitalisés. — Le prix de détail et le prix de gros des terrains. — Influence de leur configu-

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CHAPITRE IV | LES PLACEMENTS HYPOTHÉCAIRES, — LES PRÊTS AUX PARTICULIERS,

ponvénients et dangers de ces prêts dans l'état social et éco- < Fe _ nomique actuel; on doit les laisser aux sociétés ou aux capi- 1

Er tes spécialistes en cette matière. . . . , . . .. 1:

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- 4 CHAPITRE V

- LES PARTICIPATIONS DIRECTES DANS LES ENTREPRISES INDUSTRIELLES, Le COMMERCIALES OU AGRICOLES.

ane de ce genre de placements pour les capitalistes _ inexpérimentés et sans connaissances spéciales, — Imprudence _ de confier la gestion de sa fortune à une personne même Derpuiée très probe et très compétente, , , . , , , , « . 50

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336 TABLE DES MATIÈRES

aussi parfois valeurs de père de famille. — Elles doivent conslituer la base principale des placements du rentier pai- sible, — Ces qualités : maximum de sécurilé et maximura de stabilité, ne sont que relatives. — Ces valeurs doivent possé- der une autre qual té : la facilité de négociation sans fluctua- tions sensibles, du moins dans les temps normaux, — Nomen- clature des principales valeurs fondamentales à l'heure actuelle. — Les inconvénients de ces valeurs : faiblesse du revenu; absence de chances de plus-value; risques de conversion, — La proportion que l'on doit avoir de ces valeurs dépend de la silualion des diverses classes de capitalistes. — Les valeurs accessoires ou d'appoint. — Ces valeurs, tout en présentant quelques aléas, constituent une catégorie très vaste et inté- réssante, — Exemples de ces valeurs d'appoint, — Part qu'on peut leur faire. — Les valeurs proprement spéculatives. — Elles ne peuvent convenir qu'aux capitalistes qui font de grosses économies el qui ont quelque compétence, — La période spéculalive n'est parfois qu'une des étapes de la vie d'une entreprise, — Valeurs à réserver aux spécialistes. , 75

CHAPITRE IV

LE PRINCIPE DU MORCELLEMENT DES PLACEMENTS, LA DIVISION ET LA DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE DES PLACEMENTS.

Nécessité du morcellement des placements, comme procédé com- pensateur des risques et des moins-values. — Opinion du milliardaire américain Carnegie, contraire à ce principe. — Pourquoi elle ne peut prévaloir, — Situations très différentes d'un industriel et d'un capitaliste ou d'un rentier, — Exemples donnés par de grandes administrations ou sociétés : le fonds de garantie des obligations du Congo belge; la Banque de Paris et des Pays-Bas; les grandes sociétés d'assurances. — La divi- sion ou la distribution géographique des placements; son excel- lence démontrée par la comparaison des fluctuations d'un porte- feuille sagement composite et de celles d'un portefeuille uni- M6 Dre idee Daten aus vlan tee gutane à: DV

CHAPITRE V

UXE AUTRE RAISON DE LA DIVISION GÉOGRAPHIQUE DES PLACEMENTS. | L'ÉCANT ENTRE LES TAUX D'INTÉRÈT EN DIFFÉRENTS PAYS POUR DES VALEURS DE MÊME SÉCURITÉ,

Différence sensible du taux de l'intérêt, à égalité de risques et à égales perspectives d'avenir, entre les divers pays. — Cause principale de cette différence, — Exemples qui ressortent, à ce sujet, de la comparaison de la France d'une part, de l'Alle-

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magne et des États-Unis de l'autre. — Les capitalistes avisés doivent tenir compte de cette différence et effectuer certains placements dans les pays à intérêt moins élevé avec même

RU 25 22, 0 pme ITR Rs CR Pete ie c- MA

CHAPITRE VI

LES FONDS PUBLICS NATIONAUX,.

Distinction à faire entre les fonds publics nationaux. — Dangers de conversion pour la Rente perpétuelle 3 /;. — La Rente 3 0/, amorlissable est exempte de ce risque. — Autre raison pour laquelle la Rente 3 0/, amortissable doit être préférée à la Rente perpétuelle. — Les fonds des colonies françaises garantis par la France : ils sont beaucoup plus avantageux pour les rentiers paisibles que les Rentes françaises. — Exemples. — Les fonds des colonies françaises non garantis. — Distinctions à faire. — Certains sont séduisants; d'autres comportent des réserves. — Les obligations des villes et des départements français. . 109

CHAPITRE VII

CONSIDÉRATIONS TECHNIQUES GÉNÉRALES SUR LES PLACEMENTS. LE DEGRÉ DE FACILITÉ DE RÉALISATION DES TITRES. LES VALEURS AU PORTEUR ET LES VALEURS NOMINATIVES.

Importance de la facilité de réalisation des titres. — Grande iné- galité des différentes valeurs sous ce rapport. — Il ne faut, toutefois, pas exagérer ce mérite, ni lui faire de lrop grands sacrifices. — La plupart des rentiers et des capitalistes n'ont pas besoin de posséder en valeurs rapidement réalisables plus de la moitié ou d'un tiers de leur avoir. — Les valeurs au por- teur et les valeurs nominatives, — Leurs avantages et leurs inconvénients respectifs. — Le choix à faire entre l'une et l'autre forme dépend surtout de la situation personnelle de PR. > OU MS ET CR sn Ve, sot6 0 DURE

CHAPITRE VIII

LA TENDANCE GÉNÉRALE À LA BAISSE DU TAUX DE L'INTÉRÊT ET LES CONVERSIONS. LES FONDS CONSTITUÉS A INTÉRÊT NOMINALEMENT PEU ÉLEVÉ ET LES FONDS CONSTITUÉS À INTÉRÈT NOMINALEMENT PLUS ÉLEVÉ : LES 3, 4 OU 5 0/4.

Démonstration de la tendance à la baisse du taux de l'intérèt dans les périodes calmes. — Cette baisse permet les conversions de dettes publiques. — Nombreux exemples de celles-ci dans le passé. — Probabilités de nouvelles dans l'avenir, — Le ren- 2:

33: TABLE DES MATIÈRES

lier, dans les périodes de tendance à la baisse de l'intérêt, a prand avantage à préférer les placements en fonds publics à intérêt nominalement peu élevé, malgré qu'ils procurent un revenu momentanément un peu moindre. — Exemple décisif des pertes notables subies en définitive par ceux qui ont préféré autrefois la Rente française 5 ©/, ou la Rente française 41/, à la Rente française 3 0/,. — Calculs intéressants et démonstra- DR OS ne 2 LP es ‘ares ss dx y «+ 120

CHAPITRE IX

LES FONDS D'ÉTAT ÉTRANGERS. — LES FONDS STIPULÉS PAYABLES EN OR, LES RENTES EXTÉRIEURES ET LES RENTES INTÉRIEURES.

Grande importance de la distinction entre les dettes extérieures et les dettes intérieures. — La stipulation que les intérêts et le capital seront payables en or ou, ce qui est à peu près équi- valent, qu'ils seront payables en francs et en livres sterling, — Les dettes extérieures sont, plus que les dettes intérieures, à l'abri d'impôts éventuels. — Elles doivent, en général, être NL en CAT TN CU nine t u NS N END Te 135

CHAPITRE X

ESSAI DE CLASSEMENT DES FONDS D'ÉTAT ÉTRANGERS.

Les fonds d'État étrangers de premier ordre, qui peuvent servir de valeurs fondamentales, — Nomenclature des nombreux fonds étrangers qui peuvent être considérés comme des valeurs d'appoint. — Les fonds étrangers de spéculation, qui ne peu- vent être abordés que par des personnes faisant des économies régulières. — Les fonds étrangers à laisser aux spécialistes. 140

CHAPITRE XI LES OBLIGATIONS FRANÇAISES ET ÉTRANGÈRES.

Les diverses catégories d'obligations, — Les obligations 3 et 2 des grandes compagnies de chemins de fer français. — La durée respective pour les diverses compagnies de la garantie de l'État, — Les titres convertibles et les titres inconvertibles, — Les obligations des chemins de fer algériens et coloniaux. — Les obliga .uns des sociétés industrielles diverses. — Les obliga- tions des chemins de fer étrangers et de diverses institutions étrangères. — Avantages très appréciables et garanties qu'offrent les obligations des principales compagnies de chemins de fer des États-Unis, — On y trouve à la fois des valeurs fondamen- tales et des valeurs d'appoint, — Renseignements sur ces titres MMBFOSSONS. Je ne on ee on 0 6e 0 6 0 0 0 'e 0 “00 TABLE DES MATIÈRES 339

CHAPITRE XII

LES BONS OU OBLIGATIONS A LOTS.

  • Séduction des titres à lots pour les petits épargnants, — Au fond

ils sont peu avantageux en général, et ce serait une duperie

D C'en-posséder beaucoup . . . . , +. 4e 5e ee + 5 166 É

F CHAPITRE XIII

E LES ACTIONS DE SOCIÉTÉS. — CONDITIONS GÉNÉRALES A OBSERVER. Ÿ LES ENTREPRISES AYANT UN GERME DE DÉVELOPPEMENT.

r LES ENTREPRISES STATIONNAIRES,

F LES ENTREPRISES AYANT UN GERME DE DÉPÉRISSEMENT, Les actions de sociétés sont très intéressantes pour les rentiers .. &Ll capitalistes importants qui font des économies. — Elles . comportent toutes, cependant, certains aléas. — Les chances

de }.lus-values sont souvent en raison inverse du degré de sécu- rilé, — Les trois catégories d'entreprises : celles ayant un germe … dedéveloppement, celles en pleine maturité, cellesayant un germe de dépérissement. — Importance et difficulté de distinguer les … premières et les dernières. — En général, les entreprises très an- ciennes, sauf certaines très riches mines de houille et quelques _ raresexceptions, sont dans la catégorie moyenne et offrent peu de _ chances ascensionnelles, — Toutes les époques comportent des entreprises et des valeurs à germe de développement; mais leur caractère et leur nature varient beaucoup d'une période à une autre, — Exemples, dans le passé déjà ancien, d'entreprises et de valeurs ayant eu un germe puissant de développement. _ — Exemples analogues, pour le passé tout récent ou le présent. _ — Exemples d'entreprises avec un germe de dépérissement. — Les sociétés à monopole ou privilèges et concessions. — On ne doit pas avoir en elles une foi absolue, . . . , . . . . . 169

CHAPITRE XIV

<” “

LES ACTIONS DE CHEMINS DE FER.

Les grandes compagnies de chemins de fer constituent des entre- _ Prises ayant alleint, en France, sinon dépassé, la maturité, — _ Les dates d'expiration des concessions. — Ce que deviendra la _ Prime des actions au-dessus du pair. — Les actions de jouis- _ Sance. — Éléments d'actif à répartir en fin de concession, — _ “alculs approximatifs à ce sujgt : le domaine privé, les réser- es, la valeur du matériel, — Perspectives des titres des grandes COMmpagnies, — Les actions des compagnies algériennes et colo- niales, — Les actions des compagnies de chemins de fer étran- Sers, colés ou non colés à Paris. . . . . . . . | LÉ TOR

Qi, 340 TABLE DES MATIÈRES

CHAPITRE XV

LES INSTITUTIONS DE CRÉDIT,

Séduction et avantages de ces titres. — Alternance des périodes de prospérité et des périodes de dépression, — Grandes oscil- lations des cours et des dividendes, — Les deux catégories : distinctes de banques. — Les banques étrangères cotées en : PORC TRI Ve 0 ee Au D bete, gcc 2 e + + « + 192

CHAPITRE XVI LES VALEURS INDUSTRIELLES DIVERSES.

C'est surtout à ces titres que s'applique le principe de la divi- sion des placements. — Catégories de valeurs industrielles qu'on doit laisser au groupe des fondateurs ou à des techniciens. — Les industries ayant un monopole ou un privilège : cela ne les met pas toujours à l'abri de risques. — Nombre infini de valeurs industrielles diverses. — Les valeurs de mines et les aléas qu'elles présentent. — Chances d'appauvrissement et d'épui- sement. — Les mines métalliques. — Les mines d'or, — Les actions des sociétés métallurgiques. — Les actions d'assurances. — Les grands capilalistes et les canitalistes spécialistes, 197

pp

DEUXIÈME PARTIE LA MÉTHODE

CHAPITRE PREMIER

PLACEMENTS, SPÉCULATION, JEU,

La fortune se fait par des placements à développement graduel et le plus souvent assez lent, ainsi que par l'économie prolon- gée. — Trois exemples de placements qui, aux différentes époques du xx siècle, ont énormément accru les fortunes, — Les valeurs à chances de développement ou à « possibilités ». — Les capitalistes patients savent seuls les recueillir et les conserver, — Deux différences essentielles entre les placements . et la spéculation. — Une analyse des grandes fortunes britan-

— de LE he —— à — ie di. … - — …… — ap le. nat UE us. à a : _ _— à TABLE DES MATIÈRES 341

niques et de leurs origines. — La spéculation pure y est étran- gère, à plus forte raison le jeu. — Les spéculateurs, plus encore les joueurs, même les plus géniaux et ayant des idées finale- ment justes, se ruinent en général et ruinent leur entourage. — Exemples saisissants.. . . . . . . . . . ne is. d'OS D

CHAPITRE II

_ LES OPÉRATIONS AU COMPTANT ET LE3 OPÉRATIONS A TERME.

+ Nature des opérations au comptant et des opérations à terme, — Celles-ci n’ont le plus souvent en vue que le règlement de différences. — Dans divers cas, cependant, les opérations à terme concernent des transferts réels de titres et sont recom-

- mandables. — Néanmoins, il est bon de ne les effectuer que

_ quand elles sont nécessaires, parce qu'elles comportent une sorte de griserie et d'entrainements. — La plupart des opéra- lions à terme sont des jeux purs et simples, — Danger spécial

des rentes à découvert. — La Bourse a peu de clairvoyance à

longue échéance, — Des opérations à terme, même reposant

sur des observations exactes et sur un pronostic juste, en ce qui concerne le fond des valeurs, peuvent conduire à des pertes ou à la ruine. — La fortune n'échoit guère qu'aux capitalistes

patients faisant des placements réels. . , . , . . . . . . 213

CHAPITRE III

2. LES REPORTS, LES DÉPORTS,

x Nature de l'opération de report. — Le « reporté » et le « repor- teur», — Le coût du report et les frais accessoires. — Celte

- opération, quand elle est prolongée, est onéreuse et met presque loujours « le reporté » en perte. — Calculs à ce sujet. — Énorme _ Coût des reports et des frais accessoires à Londres. — Les reports considérés comme emploi de capitaux. — Les « pseudo-reports » ou prêts sur Litres faits sans intermédiaire d'agents de change. .— Le déport; cette optration ne peut étre que très exception- nelle, — Les prétendues opérations de déport proposées par divers banquiers; elles couvrent en général desescroqueries. 224

CHAPITRE IV

LES OPÉRATIONS À PRIMES. — LES OFFICINES LOUCHES,. LES CATÉGORIES PRINCIPALES DE PIGEONS VISÉS.

Caractère des opérations à primes. — Elles constituent, toujours

_ de la part de l'acheteur, le plus souvent de la part du vendeur, U - < MO ms Pa

CA d . Tr WALLON TINEES | - . 2. -

TABLE DES MATIÈRES

un jeu pur et simple. — On doit formellement en détourner le public. — Elles entraînent, par leur répétition, des frais const dérables et sont presque toujours, sauf pour quelques profes- sionnels délurés, une cause de perte. — Les oflicines louches. … — Les catégories spéciales de personnes qu'elles visent : ecclé- siastiques, militaires, femmes maîtresses de leurs droits. — Les entrainements des membres des cercles élégants. , . 237

CHAPITRE V

LES CONSEILS FINANCIERS, — LES « TUYAUX », LES CIRCULAIRES, LES JOURNAUX, LES RÉCLAMES, LES OPTIONS.

Inccmpétence habituelle des prétendus conseils financiers. — Grands dangers des « tuyaux ». — Les personnes à la tête des grandes entreprises ne peuvent pas toujours renseigner exac- tement. — Les fâcheuses pratiques d'une partie de la presse, soit politique, soit spéciale, — L'accord unanime de la presse pour . louer une valeur doit rendre celle-ci suspecte. — Le procédé ® de corruption perfectionné des « options » et les ravages qu'il fait, — Les commis voyageurs en valeurs mobilières ou « dé- marcheurs ». — Les ventes à tempérament. , . . , . . . 245

CHAPITRE VI

LES DIVERSES MÉTHODES D'ORDRES DE BOURSE, LES ACHATS ET VENTES AU MIEUX, AU COURS MOYEN, A COURS LIMITÉ. INCONVÉNIENTS DU COURS LIMITÉ, L'ÉCHELONNEMENT DES VENTES ET DES ACHATS, LES PETITES ET LES GROSSES COUPURES.

Avantages et inconvénients des ordres au mieux. — Les orc à cours limité sont très souvent ineffectifs, — Les ordres au. mieux échelonnés sont généralement préférables., — La méthode” qui les cumule avec les ordres à cours limité, — Nécessité de faire attention aux coupures de titres. — Exemples de grands’ écarts de cours entre les grosses et les petites coupures. — La” conclusion qu'il en faut généralement tirer, . . . . . . . 259:

CHAPITRE VII

L'ATTENTION À APPONTER AU PAIR DES TITRES. LES ACTIONS DE 500 Fa., DE 250rn.,DE 200 Fr., DE 100 FR, ET AU-DESSOUS: LES TITRES NON LIBÉRÉS,

Les différences récentes du pair des actions induisent souvent b public en des appréciations erronées. — La connaissance du LE ” à . L » L LL 1 nd + a ; sf 2 5 27 et À 7, .. Le nu. Fe. ét + ie 2 7: D + Lots é À , D. + à ne +” Eh . LL. € » E «, "4 = he | L LL pm Hi 4 | …. . Un P . cu ,

4 se é J sf s a .

TABLE DES MATIÈRES FR

pair des titres est indispensable à différents points de vue, —

È - Elle permet, dans une certaine mesure, d'évaluer les chances de \ concurrence pour les actions d'entreprises ne jouissant d'aucun monopole naturel ou artificiel. — Elle fixe sur la nécessité d'amortir la prime des cours au-dessus du pair pour les entre-

prises à durée limitée. — Inégalité des cours des titres libérés

et non libérés. — Inégalité de cours également des actions an- ciennes et des actions récemment créées d'une même entreprise.

— Arbitrage qu’elle suggère. . . . . . « . . . . . 267

CHAPITRE VIII

LA SURVEILLANCE D'UN PORTEFEUILLE.

Nécessité de surveiller attentivement son portefeuille, — Les titres sortis aux tirages et leur remplacement, — Compte à tenir des conversions en vue et arbitrages uliles en ce cas. — Exemples de grosses pertes subies par négligence à ce sujet. — Nécessité de tenir compte de l'expiration des concessions et d'aviser à l'amortissement de la prime des cours au-dessus du pair : exemples à ce sujet; le cas des actions et parts de Suez. — Nécessité de se préoccuper de l'épuisement plus ou moins prochain des mines, surtout des mines métalliques, ainsi que des transformations industrielles et des concurrences probables, — Utilité, en général, d'exercer les droits de souscription aux

Litres nouveaux. . . . . . ENL'ENN à Sat Se 7, CCS

CHAPITRE IX

LTS MOUVEMENTS D'UN PORTEFEUILLE., —= L'OPPORTUNITÉ POUR LES ACHATS OU LES VENTES. — LES VALEURS DÉPRÉCIÉES, — LES MOYENNES,

_ Si le spéculateur peut parfois avoir intérêt à suivre la veine ou la vogue, quoique cela comporte des dangers, le capitaliste qui fait un placement de longue haleine doit écarter complètement la vogue. — La plupart des valeurs ayant un germe de déve- loppement ne jouissent d'aucune vogue à leurs débuts et parfuis pendant plusieurs années : exemples topiques. — Intérêt habi- tuel pour les capitalistes qui sont au large à s'intéresser aux fonds d'États des grands pays en guerre ou en crise. — Les obli-

_gations peuvent parfois, du moins certaines obligations dépré-

- cices, offrir autant de bonnes chances que les aclions : exem- …_ ples démonstratifs. — De l'échelonnement des ventes des titres

Eh + à

Qui ont beaucoup monté : utilité fréquente à ne pas s'en des- … saisir complètement, — Le système des moyennes en cas de - baisse de Litres : énormes dangers de ce système; il est préfé- …—._ rable d'y renoncer. — Si l'on veut y recourir, méthode pour 2 MB Rgler . ........:...........:.. 34 00

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CHAPITRE X

LES ASSEMBLÉES D'ACTIONNAIRES, — LES RAPPORTS, — LES BILANS. LA FRÉQUENTATION DE LA BOURSE, CAPITALISTES PARISIENS ET CAPITALISTES PROVINCIAUX.

Utilité d'assister aux assemblées d'actionnaires. — Inutilité d'en- voyer des pouvoirs sans connaissance de cause. — La lecture des rapports et des bilans. — Ceux-ci sont loin d'être toujours instructifs et de mériter toujours confiance; néanmoins, ils peuvent fournir parfois des indices utiles. — La fréquentation de la Bourse est en général nuisible aux non-professionnels; elle produit l’ahurissement et les entraînements. — Les capi- talistes provinciaux sont en plus mauvaise posture que les capitalistes parisiens pour les spéculations, mais non pour les placements de longue haleine en titres sérieux. . . . . . 295

CHAPITRE XI

LES DÉPOTS DE TITRES ET D'ESPÈCES DANS LES ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT ET CHEZ LES BANQUIERS, LES EMPRUNTS ET LES PRÊTS EN BANQUE.

Avantages des dépôts de titres dans les maisons de banque. — Un grave inconvénient des chèques pour les personnes insou- ciantes. — Les grandes sociétés de crédit doivent être, en général, préférées pour les dépôts de titres aux banques par- ticulières : preuves à l'appui. — Les placements en bons des sociétés de crédit à échéances déterminées. — Les emprunts sur titres aux sociétés de crédit; ils sont en général très oné- reux et conduisent à l'appauvrissement, , , , . , , . . . 300

CHAPITRE XII

LES NDÉPOTS DE TITRES À L'ÉTRANGER. — LES DROITS SUCCESSORAUX. UTILITÉ DANS CERTAINS CAS DE FAIRE CONSTATER L'ORIGINE DE SON AVOIR.

Raisons diverses qui peuvent porter à des dépôts de titres à l'étranger. — Les succursales à l'étranger des sociétés de cré- dit françaises. — Les maisons de banque étrangéres, — Situa- tion des titres ainsi déposés par rapport aux impôls sur Île revenu et aux droits de succession. — Procédés divers pour éluder ceux-ci : les comptes joints; leur utilité et leurs incon- vénients. — Raisons qui font qu'en nombre de cas il est utile de constater l'origine de la fortune du déposant , , . . . 306 s « A 1 | u PRO NSS PNR NE ES à ess Ÿ

D ER STAR PEER 2 ÉRRE AP ER ES TABLE DES MATIÈRES | r |

D CHAPITRE XIII E : LES SPÉCULATIONS EN MARCHANDISES. EUR | Énormes dangers de ces spéculations, — Les ‘ démarcheurs” ou

courtiers allant à domicile solliciter des ordres de ce genre. 315
| CHAPITRE XIV

H : LES ASSURANCES SUR LA VIE. Avantages et inconvénients des assurances sur la vie. — Elles _ s'imposent à toutes les personnes ayant peu de capital et étant _ À l'aise dans leurs revenns. — Elles sont beaucoup moins

_ avantageuses aux personnes ayant de grands capitaux. — Les Compagnies françaises et les compagnies étrangères. — Une _ variété de compagnies qu'il faut absolument écarter : celles

1 É b dites « par assessments », & M o . y EAU S" un. 321

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