Livre:Ménard - Prologue d’une révolution, 1849.djvu
Titre | Prologue d’une révolution : février — juin. — 1848 |
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Auteur | Louis Ménard |
Maison d’édition | Au Bureau du peuple |
Lieu d’édition | Paris |
Année d’édition | 1849 |
Bibliothèque | Bibliothèque nationale de France |
Fac-similés | djvu |
Avancement | À corriger |
Pages
Introduction. — Causes générales de la révolution de Février. — Agonie de la vieille société. — Corruption dans les moeurs et dans la politique. — Session des scandales. — La bourgeoisie se détache de son gouvernement. — Les banquets réformistes. — Le ministère viole le droit de réunion. — L’opposition recule. — Attitude du Peuple et des sociétés secrètes. — Conseils de guerre aux bureaux de la Réforme.
Journée du 22 février. — Rassemblements populaires. — Préparatifs du pouvoir. — Hésitation des troupes et de la garde nationale. — Premières barricades.
Journée du 23. — Neutralité de la garde nationale. — Progrès de l’insurrection. — Le peuple crie partout: Vive la Ligne! il évite une lutte générale.
Séance de la chambre. — Ministère Melé. — Joie de la bourgeoise. — Pétition du comité électoral démocratique. — Le peuple veut completer sa victoire.
Massacre du boulevard des Capucines. — Journée du 24. — Défection de la troupe. — La garde nationale entraînée dans le mouvement. — Concession tardive du roi. — Ministère Thiers. — Ministère Barrot. — Abdication du roi. — Sa fuite. Combat du Château-d’Eau. — Prise des Tuileries. — Probité du peuple.
Efforis suprêmes de la royauté. — La duchesse d’Orléans à la chambre. — Dupin parle en faveur de la régence. — Marie et Crémieux demandent un gouvernement provisoire. — Discours d’Odilon Barrot. — Impuissance de l’Opposition.
Envahissement de la chambre. — Discours de Ledru-Rollin contre la régence. — Discours de Lamartine. — Essai de formation d’un gouvernement provisoire.
Première proclamation. — Distribution des Ministères. — Le Peuple impose la République au Gouvernement provisoire.
Composition hétérogène de ce gouvernement. — Trois partis hostiles. — La police républicaine.
Création de la garde mobile. — Proscriptions des emblêmes républicains. — Clémence du Peuple. — Abolition de l’échafaud politique.
La curée des places. — Inquiétude du Peuple. — Proclamation socialiste dictée au Gouvernement provisoire. — La question sociale posée par le Peuple à l’Hôtel-de-Ville. — Création de la commission du Luxembourg. — Ses services. — Son premier décret.
Manoeuvres du Gouvernement contre les journaux. — Développement de la presse républicaine. — Ouverture des clubs. — Initiation du Peuple à la vie démocratique.
Établissement de la République dans les départements. — Les Commissaires de Ledru-Rollin.
La circulaire de Lamartine. — Mouvement général des Peuples de l’Europe après la Révolution de Février. — Départ des bandes républicaines vers la frontière. — Massacres des colonnes Belges. Indécision du Gouvernement. — Fausses mesures financières. — Dons patriotiques offerts par le Peuple. — Impôt des 45 centimes. La circulaire de Ledru-Rollin. — Conspirations des bonnets à poil.
Journée du 17 mars. — Marche du Peuple vers l’Hôtel-de-Ville. — Conférence des délégués du Peuple avec le Gouvernement provisoire. — Lamartine promet l’ajournement des élections et l’éloignement de l’armée. — Le Peuple se retire.
Le Gouvernement provisoire écarte l’influence de Blanqui, puis élude toutes ses promesses du 17 mars
Intrigues de la réaction dans les provinces. — Torpeur des ouvriers au moment des élections. — Centralisation des clubs.
Complot réactionnaire du 16 avril. — Le rappel battu dans tout Paris. — Cris de mort contre les communistes. — Enthousiasme de la bourgeoisie pour Lamartine. — Les ouvriers reçus par Louis Blanc à l’Hôtel-de-Ville.
Menaces d’assassinat contre Cabet. — Nouvelles parades de la garde nationale. — Rappel de l’armée. — Toute puissance de la réaction. — Ses manoeuvres électorales. — Le suffrage universel faussé partout.
Troubles en province à l’occasion des élections. — Victoire pacifique du Peuple de Limoges. — Massacres de Rouen.
Réunion de l’Assemblée nationale. — Acclamation unanime de la République. — Le Gouvernement provisoire rend ses comptes. — On lui vote des remerciements. — Protestation de Barbès.
Création d’une commission exécutive. — Exclusion des socialistes. — Précautions prises par l’Assemblée contre le Peuple. — Impuissance de la Montagne.
Défaite générale de la révolution en Europe. — Massacre des Insurgés Polonais. — Huber organise une manifestation en faveur de la Pologne.
Journée du 15 mai. — Le Peuple se rend sans armes à l’Assemblée. — On lui barre le passage. — Il pénètre jusqu’à la place Bellechasse. Envahissement des tribunes et de la salle des séances. — Efforts de Louis Blanc pour contenir le Peuple. — Raspail lit une pétition en faveur de la Pologne. — Barbès engage l’Assemblée à déliberer et le Peuple à se retirer.
Blanqui demande au nom du Peuple le rétablissement de la Pologne, une enquête sur les massacres de Rouen et des lois en faveur du travail. — Ledru-Rollin promet satisfaction au Peuple. — Les délégués des clubs cherchent à faire évacuer la salle. — Buchez donne l’ordre de faire cesser le rappel. — Derniers efforts de Barbès et de Louis Blanc pour sortir le Peuple. — Huber prononce la dissolution de l’Assemblée nationale.
Les Représentants quittent la salle des séances. — On propose un gouvernement provisoire. — Barbès et Albert sont entrainés à l’Hôtel-de-Ville par le Peuple. — La garde nationale ne leur oppose aucun obstacle.
L’Hôtel-de-Ville est envahi par la garde nationale. — Barbès et Albert sont trainés en prison.
Les Représentants rentrent à l’Assemblée. — Tentatives d’assassinat contre Courtais et Louis Blanc. — Louis Blanc à la tribune. — Clameurs des Représentants. — L’Assemblée essaie en vain de délibérer.
Arrestation de Sobrier. — Pillage de sa maison et de celle de Cabet. — Quatre cents arrestations. — Les chefs de la démocratie enfermés à Vincennes. — Fête de la Concorde et de la Fraternité. — Fureur contre les clubs. — Les gardes nationaux tirent les uns sur les autres au passage Molière.
La Commission exécutive se met aux ordres de la réaction. — Ses insinuations contre Caussidière. — Rapport contre Louis Blanc.
Loi contre les attroupements. — Nouvelles élections. — Importance donnée à M. Louis Bonaparte par les maladresses de la Commission exécutive.
Efforts des Républicains pour empêcher une insurrection. — Manoeuvres des royalistes pour rendre la lutte inévitable. — Rôle équivoque de la Commission exécutive.
Mauvaise organisation des ateliers nationaux. — Attaque continuelles de l’Assemblée contre les ouvriers. — La commission exécutive, par une mesure violente, donne le signal de l’insurrection.
Conférence entre Marie et les délégués des ateliers nationaux. — Préparatifs de la Commission exécutive. — Résistance de Cavaignac. — Ressources du pouvoir.
Journée du 23 juin. — Étendue de l’insurrection. — Modération du Peuple. — Premiers combats à la porte Saint-Denis, au faubourg Poissonnière, et aux abords de la Cité.
Journée du 24 juin. — Proclamation de l’état de siége et de la dictature militaire. — Suppression des journaux.
Caractère politique de l’insurrection. — Modération des insurgés. — Calomnies répandues contre eux. — Acharnement de leurs adversaires.
Attaque et prise du Panthéon. — Prisonniers fusillés au Luxembourg, etc. — Prise de la place Maubert. — Prisonniers fusillés à l’Hôtel de Cluny, etc.
Proclamations promettant l’amnistie. — Massacres des prisonniers rendus sur ces promesses.
Journée du 25. — Le général Bréa à la barrière de Fontainebleau. — Irritations des insurgés à la nouvelle des massacres du Panthéon. — Mort de Bréa.
Assassinat de deux parlementaires du Peuple pendant une trève. — Divers représentants se rendent dans les quartiers des insurgés.
Attaque du Marais et du faubourg du Temple. — Massacres pendant et après la victoire. — Fusillades en masse dans le quartier de l’Hôtel-de-Ville.
Attaque et prise du Clos Saint-Lazare. — Attaque du faubourg Saint-Antoine. — Probité du Peuple. — La caserne de Reuilly prise par le Peuple et reprise par les troupes. — Fusillade des prisonniers. Ivresse des mobiles et bruit d’empoissement. — Analyse de l’eau-de-vie et des balles par les chimistes.
Propositions de paix faites par les ouvriers. — Mort de l’Archevêque. — Proclamation du Peuple. — Journée du 26. — Capitulation du faubourg. — Massacre des prisonniers. — Adieu des insurgés à leurs frères morts.
Suites de l’insurrection. — Récompenses données aux vainqueurs. — Dénonciations, perquisitions et arrestations. — Prisonniers fusillés dans les maisons, les rues et les casernes.
Le fédéralisme. — Invasion des gardes nationaux de province. — Les prisonniers des caveaux des Tuileries. — Massacre du Carrousel. Translation des prisonniers dans les forts. — Leurs souffrances. — Derniers massacres.
Punition des vaincus. — Anéantissement de la Montagne. — Pierre Leroux et Caussidière parlent de clémence. — Article de Lamennais contre la terreur. — Article de Proudhon en faveur des insurgés.
Toute-puissance des royalistes. — Commission d’enquête. — Commissions militaires. — Conseils de guerre. — Transportation sans jugement. — Les familles des transportés.
Dictature militaire. — Vote de la Constitution sous l’état de siège. — Contre-coup des journées de juin en Europe. — Election du Président. — Promesses d’amnistie. — Etat de la France.