TABLE DES MATIÈRES
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§ I. Sens et portée de la Renaissance.
Elle est essentiellement créatrice, organisatrice.
§ II. L’ère de la Renaissance.
Le Moyen-âge finit plusieurs fois avant de finir.
Il perdit au treizième siècle la faculté d’engendrer.
Le seizième siècle fut très peu et très mal préparé.
§ III. L’organisation de l’ordre et l’énergation de l’individu, du douzième au quinzième siècle.
Mysticisme religieux et politique.
M. Guizot et M. Augustin Thierry.
§ IV. Nobles origines du Moyen-âge. Abaissement au treizième siècle.
Au neuvième siècle, les nécessités de la défense favorisèrent la liberté.
Chute littéraire du treizième siècle.
§ V. Des abdications successives de l’indépendance humaine.
État bâtard et équivoque du serf.
Tristes gaietés du Moyen-âge.
La commune se donne au roi.
Les gens du roi, la bourgeoisie.
Ni Marcel ni Louis XI ne trouvèrent d’hommes pour les soutenir.
§ VI. De la création du peuple des sots.
Le sot est une création moderne, née surtout de la suffisance scolastique et du culte des mots.
Petit cercle légal où tourna le raisonnement.
Les demi-mystiques et l’art de délirer avec méthode.
Les scolastiques acceptent un Aristote arabe.
Leur enseignement hybride.
§ VII. Proscription de la nature.
Le Moyen-âge néglige Dieu-le-Père.
Le père est nul dans la famille idéale du Moyen-âge.
Anéantissement des sciences.
Les moines ont-ils conservé les manuscrits ?.
La proscription de la science crée la fausse science, les diseurs de riens.
§ VIII. Prophétie de la Renaissance. Évangile éternel.
L’abbaye du Paraclet ou du Saint-Esprit.
Les Vaudois, l’Évangile éternel.
L’âge du libre esprit, de science et d’enfance.
§ IX. L’Évangile héroïque. Jean et Jeanne.
Impuissance de Dante, de Pétrarque et de nos légistes.
Divorce permanent des deux Frances.
§ X. L’architecture rationnelle et mathématique. — La déroute du gothique.
Solidité des monuments romains, fragilité du gothique.
1420. — Congrès des architectes à Florence.
Érection de Santa-Maria del Fiore.
§ XI. Élans et rechutes. — Vinci. — L’imprimerie. — La Bible.
Faible influence de Brunelleschi, de Léonard de Vinci.
Le Bacchus, le Saint-Jean et la Joconde.
L’imprimerie fut d’abord peu utile.
La Bible embarrassa par la diversité infinie de ses doctrines et de ses types.
§ XII. La farce de Pathelin. — La bourgeoisie. — L’ennui.
Pathelin et le petit Jehan de Saintré.
Bassesse du noble, laideur du bourgeois.
Au quinzième siècle la plaisanterie est usée.
Culte de Diane et du Diable.
Terreur qu’inspire la sorcière.
L’auteur du Marteau, Sprenger.
Vaudoiserie d’Arras en 1460.
Révolutions allemandes vers la fin du siècle.
Intrépidité dogmatique de Sprenger.
Arguments de la sorcière.
Sensibilité de l’inquisiteur.
Le Diable gagne du terrain.
§ XIV. Résumé de l’introduction.
NOTES DE L’INTRODUCTION.
En quoi il y eut progrès de 1300 à 1500.
Sur les mœurs du treizième et du quatorzième siècle.
Du livre de M. Hauréau sur la scolastique.
De la famille au Moyen-âge.
Dante ne fut jamais populaire.
Histoire du gothique au dix-neuvième siècle.
Sorcellerie des villes et des campagnes.
HISTOIRE DU SEIZIÈME SIÈCLE.
Chapitre Ier. — La France, réunie sous Charles VIII, envahit l’Italie.
Les États généraux de 1484 furent une réaction féodale.
Guerre folle et administration d’Anne de Beaujeu, la Bretagne réunie.
1494. Invasion de l’Italie par les Français.
Celle des Espagnols était bien plus à craindre.
L’inquisition, l’expulsion des juifs.
Charles VIII affranchit Pise, irrite Florence.
Caractère d’Alexandre VI et de ses prédécesseurs.
Les ministres du roi sauvent le pape.
Le roi à Naples. Retour et victoire.
Chapitre IV. — Résultats généraux. La France se caractérise. L’armée française adopte et défend Pise malgré le roi
Chapitre V. — Vie et mort de Savonarole. (1494-1498.).
Son imprudente générosité.
Tous les partis s’unissent contre lui.
Sa mort et celle de Charles VIII. (1498.).
Chapitre VI. — Avènement de César Borgia. Louis XII. Alliance de Borgia et de Georges d’Amboise. (1498-1504.).
Le journal d’Alexandre VI par Burchard.
Portraits de Georges d’Amboise et de Louis XII.
Belles réformes de Louis XII.
Le gouvernement de famille, Anne de Bretagne.
Conquête du Milanais, appui donné aux Borgia.
Louis XII et Ferdinand envahissent Naples.
Chapitre VII. — La chute de César Borgia. La déconfiture d’Amboise et de Louis XII. (1501-1503.).
Les Légations et le Prince de Machiavel.
Terreur qu’inspirait Borgia, les noces de Lucrèce.
Mort d’Alexandre VI et chute de Borgia. (1503.).
Chapitre VIII. — La France -porte le dernier coup à l’Italie. (1504-1509.) Ligue de Cambrai.
Naissance de Charles-Quint et danger dont il menace l’Europe.
Anne veut lui donner la France. (1504.).
Louis XII écrase Gènes et ligue l’Europe contre Venise. (1507.).
Le Maximilien d’Albert Dürer.
Marguerite d’Autriche tient le fil des affaires de l’Europe.
Bataille d’Agnadel, un peuple brûlé vif.
On relève le drapeau vénitien.
Chapitre IX. — La punition de la France. Ligue sainte contre elle. (1510-1512.)
Perfidie de Marguerite et de Maximilien, qui rappelle les Allemands le jour de la bataille.
L’armée française est sauvée par la loyauté d’un Allemand.
Chapitre X. — Bataille de Ravenne. Danger de la France. (1512-1514.)
Première apparition de l’infanterie française.
L’armée victorieuse est licenciée.
Les Médicis, mort de Florence.
Danger de la France, défaites de Novare et de Guinegate.
Mariage et mort de Louis XII.
Chapitre XI. — La situation s’éclaircit. L’antiquité. Érasme. Les Estienne.
Les mérites de Louis XII, père du peuple.
La grande enquête pour la rédaction des Coutumes.
On imprime les Décrétales, le Corpus juris, Virgile, Homère, Aristote et Platon.
Gloire de l’imprimerie, les Estienne.
Chapitre XII. — La situation reste obscure encore. De Michel-Ange comme prophète.
Mystères du gouvernement royal.
Michel-Ange et la chapelle Sixtine.
Les prophètes et les sibylles.
Les tombeaux de Bruges, l’arbre de guerre.
Charles-Quint avait dans sa race trois folies, trois discordes.
La cour de Marguerite d’Autriche.
L’éducation de Charles-Quint.
Son portrait par sa sœur.
La Marguerite des Marguerites.
François Ier appelé par l’Italie.
Nos passages des Alpes ont toujours été imprévus.
Mauvaise position et discordes de notre armée.
Récits divers de la bataille.
Premier et second jour de la bataille.
Belle retraite des Suisses.
Chapitre XVI. Espérances de l’Europe. François Ier repousse l’Italie et l’Allemagne.
Le roi pouvait ce qu’il voulait.
Ni l’Angleterre, ni l’Espagne, ni l’Empire ne l’eût arrêté.
Révolution imminente de l’Allemagne.
Prise que le roi avait sur l’Allemagne.
François Ier, gouverné par sa mère et Duprat, immole l’Italie, décourage l’Allemagne et s’allie au pape.
La Renaissance hésitait encore, mais un peuple nouveau était né.
Le grand duel des deux Antiquités jugé par la Nature.
Colomb, Luther et Copernik.
Rome grandit par ses défaites.
La Renaissance s’effraye d’elle-même.
Elle est une ère de bonté et d’humanité.
De la méthode et des sources.
Force des armées de Charles VIII et de Bonaparte.
Du procès d’Olivier-le-Daim, etc.
Des États généraux de 1484.
De la maladie du seizième siècle.
De Savonarole, de Marguerite d’Autriche.
De l’époque où commence l’in-8o.
Des pièces de l’histoire de Louis XII.
De Michel-Ange et de la sculpture à venir.
De la gourmandise et de l’ingratitude de Charles-Quint.
Des traductions d’Ewerbeck.
De l’ornementation, de la Léda, etc.
La bonté, source nouvelle de l’art.
Addition à la note sur les sources.
FIN DE LA TABLE DES MATIERES.
IMP. E. FLAMMARION, RUE RACINE, 26.