Livre:Michelet - OC, L’Amour, La Femme.djvu
Titre | Œuvres complètes de J. Michelet |
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Volume | L’Amour, La Femme |
Auteur | Jules Michelet ![]() |
Année d’édition | s.d. (1893-1898) |
Bibliothèque | Bibliothèque nationale de France |
Fac-similés | djvu |
Avancement | À corriger |
Série |
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Pages
L'Amour : 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75 76 77 78 79 80 81 82 83 84 85 86 87 88 89 90 91 92 93 94 95 96 97 98 99100 101 102 103 104 105 106 107 108 109 110 111 112 113 114 115 116 117 118 119 120 121 122 123 124 125 126 127 128 129 130 131 132 133 134 135 136 137 138 139 140 141 142 143 144 145 146 147 148 149 150 151 152 153 154 155 156 157 158 159 160 161 162 163 164 165 166 167 168 169 170 171 172 173 174 175 176 177 178 179 180 181 182 183 184 185 186 187 188 189 190 191 192 193 194 195 196 197 198 199 200 201 202 203 204 205 206 207 208 209 210 211 212 213 214 215 216 217 218 219 220 221 222 223 224 225 226 227 228 229 230 231 232 233 234 235 236 237 238 239 240 241 242 243 244 245 246 247 248 249 250 251 252 253 254 255 256 257 258 259 260 261 262 263 264 265 266 267 268 269 270 271 272 273 274 275 276 277 278 279 280 281 282 283 284 285 286 287 288 289 290 291 292 293 294 295 296 297 298 299 300 301 302 303 304 305 306 307 308 309 310 311 312 313 314 315 316 317 318 319 320 321 322 323 324 325 326 327 328 329 330 331 332 333 334 335 336 337 338 339 340 341 342 343 344 345 346
La Femme (Autre édition, entièrement validée) : 347 348 349 350 351 352 353 354 355 356 357 358 359 360 361 362 363 364 365 366 367 368 369 370 371 372 373 374 375 376 377 378 379 380 381 382 383 384 385 386 387 388 389 390 391 392 393 394 395 396 397 398 399 400 401 402 403 404 405 406 407 408 409 410 411 412 413 414 415 416 417 418 419 420 421 422 423 424 425 426 427 428 429 430 431 432 433 434 435 436 437 438 439 440 441 442 443 444 445 446 447 448 449 450 451 452 453 454 455 456 457 458 459 460 461 462 463 464 465 466 467 468 469 470 471 472 473 474 475 476 477 478 479 480 481 482 483 484 485 486 487 488 489 490 491 492 493 494 495 496 497 498 499 500 501 502 503 504 505 506 507 508 509 510 511 512 513 514 515 516 517 518 519 520 521 522 523 524 525 526 527 528 529 530 531 532 533 534 535 536 537 538 539 540 541 542 543 544 545 546 547 548 549 550 551 552 553 554 555 556 557 558 559 560 561 562 563 564 565 566 567 568 569 570 571 572 573 574 575 576 577 578 579 580 581 582 583 584 585 586 587 588 589 590 591 592 593 594 595 596 597 598 599 600 601 602 603 604 605 606 607 608 609 610 611 612 613 614 615 616 617 618 619 620 621 622 623 624 625 626 627 628 629 630 631 632 633 634 635 636 637 638 639 640 641 642 643 644 645 646 647 648 649 650 651 652 653 654 655 656 657 658 659 660 661 662 663 664 665 666 667 668 669 670 671 672 673 674 675 676 677 678 679 680 681 682 683 684 685 686 687 688 689 690 691 692 693 694 695 696 697 698 699 700 701 702 703 704 705 706 707 708
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INTRODUCTION
I. - POURQUOI L’ON NE SE MARIE PAS
Misère de la fille pauvre, l’amour au rabais. - Orgueil de la fille, dotée, la forte personnalité de la Française augmentée par nos lois de succession. - Son éducation religieuse.
II. - L’OUVRIERE
Vie terrible de la paysanne. - E lle se réfugie dans les villes. - La domestique. - Combien l’ouvrier est moins misérable que l’ouvrière. - La machine à filer ; la machine à coudre. - Enquête. La couseuse ne peut gagner que dix sous. - L’homme prend les métiers de la femme, et elle ne peut faire ceux de l’homme. - E lle ne peut que mourir ou descendre dans la rue.
III. - LA FEMME LETTREE
Gênes et misères de la femme seule. - Les examens. - La gouvernante. - La femme de lettres. - Le cercle de feu. - Les servitudes de l’actrice. - L’humilité. - La dame au camellia plus misérable que la fille publique.
IV. - LA FEMME NE VIT PAS SANS L’HOMME
Etude anatomique du cerveau. - Combien l’anatomie humanise et moralise. - Le carnaval remplit de femmes les hôpitaux et les cimetières. - Destinée et mort d’une femme. -
Elle eût vécu si elle eût eu un foyer. - Comment le livre de la Femme continue le livre de l’Amour.
LIVRE PREMIER. - DE L’EDUCATION.
I. - LE SOLEIL, L’AIR ET LA LUMIERE
Le cerveau de l’enfant est transfiguré en un an par la lumière. - lui faut beaucoup de lumière et un jardin. - Les petits jardins aériens de Paris.
II. - L’ECHANGE DU PREMIER REGARD ET LE COMMENCEMENT DE LA FOI
L’enfant ne vivrait pas sans l’idolâtrie de la mère. - L’Extase, de Corrège. - L’Allaitement, de Solari.
III. - LE JEU. - L’ENFANT ENSEIGNE LA MERE
IV. - COMBIEN L’ENFANT EST FRAGILE ET SACRE
Mortalité immense des enfants. - Il faut les amener lentement à la fixité d’une vie d’études. - Mes études anatomiques. - Extrême beauté du cerveau de l’enfant. - A quatre ans, l’appareil nerveux est complet pour la sensibilité et le mouvement. - Cette mobilité fatale de l’enfant doit être ménagée à tout prix.
V. - L’AMOUR A CINQ ANS. - LA POUPEE
La poupée est : 1° une maternité ; 2° le premier amour ; 3° le premier essai d’indépendance. - Histoire de trois poupées.
VI. - LA FEMME EST UNE RELIGION
L’éducation de l’homme, c’est d’organiser une force, de créer un créateur. Celle de la femme, de faire une harmonie, d’harmoniser une religion. - Le but de la femme icibas, c’est l’amour, la maternité, ou cette maternité qu’on appelle éducation. Ce qui la rend très pure, c’est qu’en elle la maternité domine et élève l’amour. - Pureté physique et morale, d’éducation, d’alimentation.
VII. - L’AMOUR A DIX ANS. - LES FLEURS
La fleur végétale et la fleur humaine s’harmonisent, parce qu’elles sont contraires, et se complètent. Point de bouquet, mais une fleur. Point de fleur, mais une plante dans son développement successif. - Le cycle de l’année. Le blé et la vigne. Martyre de Grain-d’Orge et de Jean Raisin. - Comment nous devons (homme et plantes) mourir pour nourrir les autres.
VIII. - LE PETIT MENAGE. - LE PETIT JARDIN
La cuisine continue la maturation naturelle du soleil. - C’est comme un autre allaitement, l’une des plus hautes fonctions de l’épouse et de la mère. - Echanges et circulus de la vie entre la cuisine et le jardin. - Que l’enfant apprenne l’humble et sévère condition de la vie : Mourir constamment, vivre de la mort. - Qu’elle fraternise avec toute vie animale, et saisisse un premier rayon de l’Amour créateur. - Elle a été heureuse jusqu’ici (treize ans), car elle a toujours créé.
IX. - MATERNITE DE QUATORZE ANS. - LA METAMORPHOSE
Comment sa mère l’a confessée chaque soir. - Son trouble (vers quatorze ans). - On donne pour aliment à sa sensibilité l’amour des petits enfants. - La révélation du sexe ne trouble pas celle qui déjà est instruite des lois universelles de la nature.
X. - L’HISTOIRE COMME BASE DE FOI
L’étude spécialement féminine est celle de la Nature. Cependant l’Histoire est nécessaire aux deux sexes comme base morale. - Combien la femme a besoin que sa foi soit solidement fondée. Elle trouve ce fondement dans l’accord du genre humain sur le devoir et sur Dieu. - Pour préparer la jeune fille à cette étude morale, il faut des lectures très pures, virginales, et colorées de la lumière du matin. - Le génie matinal d’Homère. - La Bible de la lumière, le peuple des purs.
XI. - LA PALLAS. - LE RAISONNEMENT
Musée des sculptures. - Comment la Grèce a substitué aux tâtonnements prophétiques de l’Orient les méthodes directes et certaines du raisonnement inventif, la Vierge d’Athènes]enfante le monde des sciences. La haute et pure sphère de Raison. Bonheur suprême de la pureté.
XII. - LA "CHARITE" D’ANDRE DEL SARTE
Nous avons ajourné l’amour tantôt par homoeopathie, tantôt par allopathie. - Le danger du coeur, au moment où il s’attendrit pour Dieu. - Nouvel ajournement de l’amour : on lui montre les misères du monde. - Le haut symbole italien : Ivresse héroïque de la charité.
XIII. - REVELATION DE L’HEROISME
Combien le soin des enfants pauvres élève la jeune fille, lui donne le sens des réalités sérieuses, l’éloigne du monde. Elle met toute sa foi dans dans son père. Il lui enseigne la justice dans l’amour (à n’aimer que le plus digne). Il lui révèle le martyre et la tragédie du siècle. Il ne lui permet pas de se prendre uniquement à la famille et de renoncer au mariage.
LIVRE II. - LA FEMME DANS LE MARIAGE.
I. - QUELLE FEMME AIMERA LE PLUS ? CELLE DE RACE DIFFERENTE ?
Les races énergiques sortent d’éléments très opposés (exemple, le nègre et le blanc), ou identiques (exemple, les Grecs antiques, nos marins de France, etc.) . - Bonté ardente de la femme noire. Héroïsme de la femme rouge.
II. - QUELLE FEMME AIMERA LE PLUS ? CELLE DE MEME RACE ?
On a fort exagéré les facilités et les avantages des croisements. Avantage et inconvénient d’épouser une Française. Précipitation odieuse et immonde du mariage actuel. Les mariages entre parents fortifient les forts, affaiblissent les faibles. Si la parente n’est pas spécialement élevée pour toi, l’étrangère, élevée par toi, s’associera davantage.
III. - QUEL HOMME AIMERA MIEUX ?
Que la mère prenne garde de rendre son futur gendre amoureux d’elle-même. Qu’elle élève son idéal, et choisisse pour sa fille un homme de foi et d’énergie productive. La puissance incalculable de création que montre ce siècle tient à ce que la science lui a assuré sa marche et lui a mis sous les pieds le solide terrain de la certitude.
IV. - L’EPREUVE
La fiancée doit commander et soutenir son amant dans l’attente, le garder par l’amour, de concert avec sa mère. Danger de la méthode anglaise, qui compromet aveuglément la fille.
V. - COMMENT ELLE DONNE SON COEUR
Les mères françaises sont imprudentes par excès de prudence. Elles n’aiment que les hommes finis. Il faut prendre l’homme amoureux (qu’est-ce que l’amour ?) et l’homme héroïque, s’il se peut.
VI. - TU QUITTERAS TON PERE ET TA MERE
La jeune fille s’arrache à la famille. - Quel jour on doit la marier. - Ménagements infinis qu’on lui doit. - La noce n’est nullement une consommation, une fin ; c’est le commencement d’une longue initiation qui doit durer autant que la vie.
VII. - LA JEUNE EPOUSE. - SES PENSEES SOLITAIRES
Il ne faut pas l’obséder, mais la laisser se raffermir. Son dévouement. Le bonheur d’obéir. L’attente du retour.
VIII. - ELL E VEUT S’ASSOCIER ET DEPENDRE
La possession augmente l’amour. La femme veut être possédée davantage - par l’association aux affaires et aux idées.
IX. - DES ARTS ET DE LA LECTURE
Chaque art ouvre un nouvel organe d’amour. - La femme reçoit des idées par des sens qui ne sont point ceux de l’homme. - Le mari, et non le père, peut faire son éducation. - Peinture, musique. Les Bibles de l’histoire et de la nature. - On doit révéler à la femme les hautes légendes primitives qui restent au-dessus de tout.
X. - LA GRANDE LEGENDE D’AFRIQUE. - L A FEMME COMME DIEU DE BONTE (fragment de l’Histoire de l’Amour)
Isis, Osiris, Horus. - La mort des dieux. - Toute-puissance de la femme qui, par la force de la douleur et du désir, rend la vie à l’âme aimée, ressuscite son dieu et le monde. - Le Jugement et la renaissance des bons.
XI. - COMMENT LA FEMME DEPASSE L’HOMME
La femme dispensée du métier et de la spécialité, garde à l’homme un trésor de noblesse et de rajeunissement. Elle a des octaves de plus dans le haut et dans le bas, mais elle a moins les qualités moyennes qui font la force. Elle ne crée pas l’art, mais l’artiste. Elle comprend rarement les créations laborieuses de l’homme. Parfois l’amitié l’éloigne de l’amour. - Comment elle pourrait relever l’homme dans ses fatigues morales XII. - L ES HUMILITES DE L’AMOUR. - CONFESSION
Celui qui aime ne doit pas permettre à l’objet aimé une abnégation trop complète. - L’homme ne doit prendre sur la femme nul ascendant non consenti, ni l’ascendant magnétique, ni celui de la crainte. Du coup d’Etat domestique. Y substituer le gouvernement de l’entente cordiale et de la confiance. - La femme a besoin d’épanchement et de confession. S’aimer, c’est se donner puissance l’un sur l’autre en se disant tout
XIII. - LA COMMUNION DE L’AMOUR. - OFFICES DE LA NATURE
Dieu est la haute nécessité de la nature. - La communion de l’amour vrai donne une vraie lueur de l’éternel Amour. - La femme est une religion, et, dans les éclipses religieuses, nous garde le sentiment de Dieu. - V ie religieuse d’une famille dans un dimanche d’hiver.
XIV. - SUITE. - OFFICES DE LA NATURE
Les deux pôles de la religion (la loi, la cause), sont représentés, soutenus par l’homme et la femme. - Comme agent de la Cause aimante, elle a le côté le plus tendre du pontificat. Elle sait les heures sacrées et du jour et de l’année, le rituel de la nature en chaque pays, les vrais psaumes de la contrée. - Fêtes de la renaissance. Fêtes des Fleurs, de la Moisson, de la Vendange.
LIVRE III. - LA FEMME DANS LA SOCIETE.
I. - LA FEMME COMME ANGE DE PAIX ET DE CIVILISATION
Combien la vue d’une femme rassure dans les pays sauvages. - L’âge émancipe la femme et lui permet un ministère de bonté et de sociabilité. Elle met dans les salons la vraie liberté, fait valoir tout le monde, protège les timides.
II. - DERNIER AMOUR. - AMITIE DES FEMMES
La veuve ne veut pas se remarier ; mais la nature, la famille peuvent l’y obliger. - Le mari mourant doit prévoir pour elle et, s’il se peut, la léguer au proche parent (selon l’esprit). - Adoption. Le fils spirituel. - Elle protégera la jeune femme, réunira les époux séparés.
III. - LA PROTECTRICE DES FEMMES. - CAROLINA
En mariant les femmes déportées et faisant des familles de ce qui n’était qu’individus, Carolina Home a fondé solidement la grande colonie d’Australie.
IV. - CONSOLATION DES PRISONNIERES
Les crimes des femmes sont rares, et, le plus souvent, involontaires. La vie désolante qu’elles mènent les pousse au mal. La régénération des prisonnières ne s’opérera que par l’air, le soleil, la vie demi-rurale, la colonisation, le mariage. Nulle voix officielle ne peut agir sur elles. Il faut la bonté, l’expérience et la pénétration d’une dame qui connaisse le monde. Elle doit demander pour les prisonnières mariées la consolation de voir leurs maris.
V. - PUISSANCES MEDICALES DE LA FEMME
Histoire de madame Lortet. - La femme est le médecin naturel des pays où il n’y a pas de médecin. - Elle ne peut le suppléer en tout, mais elle est son auxiliaire naturel. - Le vrai médecin est un en deux personnes, homme-femme. Elle continue par la confession et la divination. - Elle trouve en ses propres douleurs un remède homoeopathique. - Ses visites aux malades (si solitaires) des hôpitaux.
VI. - LES SIMPLES
De l’immortalité de l’âme. - La mort du corps n’est que son passage à la vie végétale. La mort est une fleur. - Nos vieux simples des Gaules. - La femme s’harmonise à leurs puissances vivifiantes, est leur intermédiaire entre elles et l’homme.
VII. - LES ENFANTS. - LA LUMIERE. - L’AVENIR
Vif attrait qu’ont les orphelins pour la femme restée sans famille. Orphelinat demi-rural, dirigé moralement par la dame âgée. Elle garde et marie l’orpheline, idéal de simplicité noble qui affranchira l’avenir. L’âme bénie remonte à Dieu dans la lumière.
ECLAIRCISSEMENTS
I. - Caractère moral de ce livre
II. - Education. Ateliers et jardins d’enfants
III. - De la justice dans l’amour et des devoirs du mari
IV. - La Femme dans la société