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Page:École de gymnastique pour l'instruction militaire de la jeunesse suisse, 1883.djvu/94

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Ad 11. Étant à cheval en dehors d’un arçon, les mains saisissent les deux arçons et on se lance à cheval en dehors de l’autre arçon, sans s’arrêter pendant le mouvement.

Ad 13. Étant à genoux, on saute à terre par une extension vigoureuse des reins préalablement fléchis et en lâchant les arçons.

Ad 14 à 17. En sautant à l’appui, on lève un genou ou les deux et on pose un pied ou les deux sur la poutre, entre les arçons. Mais si on passe une jambe ou les deux tendues entre les bras, on s’assied ou on se maintient en équilibre entre les arçons, les bras tendus sur eux. Si on veut franchir la poutre après avoir passé les deux jambes jointes et tendues entre les bras, on fléchit et on étend vigoureusement les bras pour sauter à terre en avant.

Ad 19 et 20. Les jambes jointes et tendues sont lancées de côté par dessus la poutre et l’on saute à terre comme il est dit au chiffre 17. Au moment où le corps passe au-dessus de la poutre, il est tourné de flanc contre elle. Si on arrête le mouvement à ce moment, on peut s’asseoir obliquement ou de côté sur la poutre.

Ad 21. En lançant les jambes de côté et en haut, comme il est dit au chiffre 18, on fait un quart de tour au moment où le corps passe au-dessus de la poutre, et il se trouve ainsi face antérieure avec elle. On achève le mouvement en sautant à terre de l’autre côté où l’on retombe de flanc avec elle.