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Page:Émilie Toulongeon - Lettres de la Vendée, 1801, I.djvu/178

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Paris ; on a même arrêté à Saumur, des troupes qui étoient en marche ; — quand cela seroit, dit le cavalier, c’est bon, pour ici, mais du côté de Rennes, Stofflet y est toujours : — ce mot de Stofflet, me fit penser à mon frère. — Et où est-il ? dis-je, maintenant, Stofflet ?… On a parlé d’une affaire qu’il a eu depuis peu, près de Mayenne, dit le fermier. — Et combien comptez-vous d’ici à Mayenne ? — Guères moins de trente lieues. — Je réfléchis un moment. — Mes amis, leur dis-je, je vous dois toute ma confiance ; vous avez tant fait pour moi : j’ai été séparée de mon frère à Cholet, et je sais qu’il est avec Stofflet, maintenant. — Je m’arrêtai en voyant pâlir Maurice. Ma nourrice me demanda si j’étois sûre que mon frère y fut encore ? — Eh