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Page:Émilie Toulongeon - Lettres de la Vendée, 1801, I.djvu/199

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LETTRE XXIV.

De château-Gontier, 25 vendémiaire, an 4 républicain.


Nous avons prolongé notre séjour ; l’aisance, la sûreté, et aussi un peu ma santé, en sont causes. Mon loisir te vaudra le plaisir de recevoir une lettre plus tranquille : tu vois que je te juge avec ma tendre confiance ; tu dois connoître notre bonne hôtesse ; car elle te connoît parfaitement, et dit, t’avoir vu plusieurs fois. Elle est née ici : son père étoit un bon artisan. Elle fut de bonne heure orpheline, et ses parens la marièrent jeune. Son mari, qui est du même lieu, servoit alors dans un régiment qui fut em-