Page:Émilie Toulongeon - Lettres de la Vendée, 1801, II.djvu/117

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exécuter ; lui demande des plans, le fait travailler avec lui, toujours enchanté de ce qu’il a fait. Maurice a déployé des talens que je ne lui connoissois pas : il dessine, il lave des plans, exécute des idées parfaitement. Il nous a dit, qu’à travers ses courses et ses travaux, il avoit travaillé chez un ingénieur militaire. Tout cela fait grand plaisir à mon père, qui lui a déjà préparé beaucoup d’ouvrage. S’il fait tout ce qu’il a pensé, je n’aurai de longtemps à craindre son absence ; mon frère partage le travail avec bien plus de grâce qu’autrefois ; car tu sais que tout cela l’ennuyoit, et qu’il s’y refusoit le plus souvent ; mais je crois qu’hors être son beau-frère, il aime Maurice, se plaît avec lui, et feroit tout pour lui ; je le vois souvent au moment où il se livre à sa gaîté, y faire