Page:Émilie Toulongeon - Lettres de la Vendée, 1801, II.djvu/142

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si je m’y connois, je crois qu’il n’en seroit pas éloigné — Comment, mon père ? — Oui, j’ai remarqué… Tu es trop jeune, pour prendre garde à ces choses là. Il paroît faire beaucoup d’attention à Agathe. — La fille de notre procureur fiscal, ci-devant ? — Oui ; celle qu’on dit qui te ressemble. Il ne la quittoit pas des yeux, dimanche, à la messe ; ça lui conviendrait ; je leur donnerai la régie de tout ceci, quand nous retournerons à Bois-Guéraut : elle est de ton âge ; un an de plus, je crois ; c’est sage, bien élevé, cela conviendroit fort. Si tu ne veux pas t’en charger, je lui en parlerai ; je crois même que la jeune Agathe n’en serait pas trop fâchée. — Heureusement, mon frère vint finir ce bel entretien ; pour lui, il est toujours le même : une politesse insouciante et légère,