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Page:Émilie Toulongeon - Lettres de la Vendée, 1801, II.djvu/162

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de Cholet, l’hôpital de Mauléon, la forêt, le voyage, la maison de la nourrice, le camp ; si jamais je revois ces lieux, je rechercherai les places ; je veux m’y reposer, m’y asseoir. J’avois du plaisir à m’entretenir avec toi, et voilà que l’on m’importune ; ma mère me fait dire de descendre : qu’ont-ils besoin de moi ? il faut que je me lève. Je t’écris dans mon lit… la nourrice s’est en allée… je remonterai dès que je serai libre, et je t’écrirai… Je vais cacher ma lettre ; on me l’ôteroit peut-être, et je veux l’achever… la tête me fait mal… Me voilà libre, enfin… comme ils me regardoient tous… si je suis incommodée ? ce que j’ai… je n’ai rien… les yeux rouges, l’air abattu ; … et pourquoi ?… j’ai fort bien dormi… Je ne déjeune pas ; … hé bien, je souffre,… je souffre de la