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Page:Émilie Toulongeon - Lettres de la Vendée, 1801, II.djvu/163

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tête, voilà tout… Maurice est à la chasse avec mon père ; … hé bien, ils reviendront… Je suis bien aise d’être seule… ah ! voilà ma mère qui monte, je l’entends,… je cache mon papier ; mais dès que je serai libre, je reviens à toi, ma Clémence, mon amie ; c’est toi qui as un cœur d’ange ; tu sais aimer, toi ; tu ne quittes pas ceux qui t’aiment… La voilà…

La nourrice reste seule avec moi ; je reprends ma lettre ; ils ne l’ont pas vue… On m’a fait coucher ; … à la bonne heure ; je puis t’écrire au lit, et la nourrice, la bonne nourrice, m’a bien promis de t’envoyer ma lettre ; elle me donnera aussi ta réponse ; car tu m’écriras ; je n’ai plus que toi, et Maurice ; comme il étoit doux ; comme il me soignoit dans la route. Je t’ai tout dit ; tout ce que mon cœur