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Page:Émilie Toulongeon - Lettres de la Vendée, 1801, II.djvu/174

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à demain : ah ! quand ne te dirai-je plus à demain ! quand te verrai-je ?

LETTRE XLV.

27 frimaire, an 4 républicain.


Le bonheur est un baume, ma douce amie ; les maux de l’ame se guérissent, dès qu’ils cessent, ils ne laissent point de convalescence ; et dès que le cœur ne souffre plus, toutes ses plaies sont fermées. Je me trouvai si bien hier, après la sainte cérémonie du matin, que le médecin voulut que je restasse habillée, et voulut même me faire descendre pour le dîner, et que je me rendisse aux usages habituels de la vie. Tous les cœurs étoient