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Page:Émilie Toulongeon - Lettres de la Vendée, 1801, II.djvu/178

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votre ouvrage ; — et ma bonne mère lui a pardonné ; nous avons passé ainsi hier le reste de la journée, dans les doux épanchemens de l’amour et de l’amitié. Le soir, je ne me sentois point foible ; je voulus rester, on me ramena dans ma chambre après souper, et il fut décidé que la nourrice, le médecin et mon mari, y passeroient la nuit, comme hier. Je fus un peu surprise d’un mouvement de Maurice ; au moment où ma mère se retiroit, il mit un genou en terre, devant elle, et lui demanda, sa bénédiction ; vers le milieu de la nuit, je me suis réveillée ; Maurice étoit resté seul. Mon amie, ce matin, il étoit déjà assez tard lorsque mon père est entré dans notre chambre, et il a béni ses enfans…… Mais toute cette félicité t’appelle, te demande, te réclame :