Page:Émilie Toulongeon - Lettres de la Vendée, 1801, II.djvu/179

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tu y ajoutes encore, en pensant que je te le dois, ma Clémence ; viens le partager, l’embellir ; la santé de ta mère est meilleure, et mon bonheur ne peut plus se passer de toi.

LETTRE XLVI.

Plouën, 4 nivôse, an 4 républicain.


Mon cœur me reproche d’avoir été deux jours sans causer avec toi. Ils ne m’ont laissé aucun instant ; ils craignoient encore une rechûte ; mais je sens bien que tout le danger est passé avec les causes du mal ; d’ailleurs, ma Clémence, j’aurois tant de choses à te dire, à t’exprimer, que pour la première fois, je sens qu’il me sera