Aller au contenu

Page:Émilie Toulongeon - Lettres de la Vendée, 1801, II.djvu/75

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

dis-je, et j’espère que nous ne nous séparerons plus ; je reçois votre parole ici, comme vous avez reçu la mienne dans le bois de Mauléon ; Maurice, elle doit vous être sacrée ; nos gardiens, qui s’étoient rapproché, entendirent nos dernières paroles ; je dis à la nourrice : vous êtes témoin, et il vous tromperoit comme moi, s’il y manquoit. Nous revînmes, et Maurice prit un air décidé qui me fit plaisir. Maintenant, ma chère, qu’il n’est plus là, je ne puis te cacher que ses craintes et ses réflexions ne m’en aient fait faire beaucoup ; certainement, je prévois des obstacles et des orages, mais le sort en est jetté ; aujourd’hui que cet avenir se rapproche, le dénouement m’inquiète et m’embarrasse davantage en le voyant de plus près ; j’exige de toi une lettre détail-