Aller au contenu

Page:Émilie Toulongeon - Lettres de la Vendée, 1801, II.djvu/76

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

lée sur ma situation ; il n’est plus question de revenir sur tout ce qui l’a amenée, il faut la prendre où elle est. Vois par quelles routes j’ai été conduite ; conviens qu’il est peu de positions semblables à la mienne ? ai-je dû faire ce que j’ai fait ; l’amitié est au-dessus des questions oiseuses : mais je l’implore pour m’éclairer, me conduire, m’aider à tout ce qui me reste à faire ; après ce que j’ai fait jusques ici, ma Clémence, eussé-je des torts, je réclamerois encore la sainte amitié qui nous unit ; et n’ayant pu les prévenir, je sens qu’elle peut m’aider à les réparer ; je desirerois beaucoup recevoir tes bons avis avant notre départ. Dans le cas où les événemens nous rapprocheroient de mes parens, j’hésite sur la conduite que je dois tenir,