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Page:Émilie Toulongeon - Lettres de la Vendée, 1801, II.djvu/83

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tout ce que j’éprouve à m’entretenir avec toi, elle le seroit encore davantage.

LETTRE XXXIII.

De la Forêt de Lamballe, 25 brumaire, 16 novembre 1795.


Notre sort, ma chère, paroît enfin décidé. Je ne sais si la longue attente diminue le prix de ce qui est désiré et obtenu, ou si l’étonnement est un tribut que le premier moment de bonheur exige. Je dois convenir avec toi, que toutes les heureuses nouvelles apportées à l’instant, ne font pas, sur moi, l’impression que j’en attendois. Mon frère est de retour ; notre paix, ou du moins, tout ce qui