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ranger sous ma plume, pour t’aimer et pour t’invoquer.
Mon frère ne part point avec nous ; c’est un acte de prudence, jusqu’à ce que tout soit terminé ; tu me comprends.
LETTRE XXXIV.
Du Château de Plouën, 2 frimaire, an 4 républicain.
Chère et bonne cousine, je t’appelle
pour partager l’ivresse de mon bonheur ;
tu manques à ta Louise, à sa
famille entière ; nous avons besoin de
ton sein, pour épancher notre joie ;
tu m’aiderois à l’épanouir, et je sens
que ton ame nous seroit utile à tous ;
elle doubleroit nos moyens, ainsi que