Page:Œuvres complètes de Condillac, VI.djvu/638

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Chap. vii. — De l’évidence de fait.
Page 55.

Comment on connaît qu’il y a des corps. Ce qu’on entend par un fait.

Chap. viii. — De l’objet de l’évidence de fait, et comment on doit la faire concourir avec l’évidence de raison.
Page 57.

L’évidence de fait et l’évidence de raison doivent concourir ensemble. Ce qu’on entend par phénomène. Ce qu’on entend par observation. Ce qu’on entend par expérience. Objet que je me propose dans la suite de cet ouvrage.

LIVRE SECOND.
Où l’on fait voir par des exemples comment l’évidence de fait et l’évidence de raison concourent à la découverte de la vérité.
Chap. Ier. — Du mouvement et de la force qui le produit.
P. 61.

Le mouvement est le premier phénomène. Le lieu d’un corps est une partie de l’espace. Nous ne connaissons que le lieu relatif. Nous ne connaissons que le mouvement relatif. La force qui est la cause du mouvement ne nous est pas connue. La vitesse est comme l’espace parcouru dans un temps donné. Mais nous ne connaissons ni la nature de l’espace. Ni celle du temps. Ni celle de la matière. Il ne faut donc considérer ces choses que par les rapports qu’elles ont entre elles et avec nous.

Chap. ii. — Observations sur le mouvement.
Page 66.

Un corps en repos persévère dans son état de repos. Un corps mu persévère à se mouvoir uniformément et en ligne droite. Nous ne connaissons pas la cause de ces phénomènes. Nous ne savons pas comment agit ce qu’on nomme force motrice.

Chap. iii. — Des choses qui sont à considérer dans un corps en mouvement.
Page 70.

Comment nous jugeons de la quantité de force. Comment