Page:Œuvres complètes de Condillac, tome 5 - Traité des animaux, 1803.djvu/171

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des habitudes dans tous les animaux : comment il peut être vicieux ; que l’homme a l’avantage de pouvoir coriger ses mauvaises habitudes.===

[516] Tout est lié dans l’animal ; ses idées et ses facultés forment un sistême plus ou moins parfait.

Le besoin de fuir la peine et de rechercher le plaisir, veille à l’instruction de chaque sens, détermine l’ouie, la vue, le goût et l’odorat à prendre des leçons du toucher, fait contracter à l’ame et, au corps toutes les habitudes nécessaires à la conservation de l’individu, fait éclore cet instinct qui guide les bêtes, et cette raison qui éclaire l’homme, lorsque les habitudes ne suffisent plus à le conduire ; en un mot, il donne naissance à toutes les facultés.

J’ai fait voir que les suites d’idées que