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Page:Œuvres complètes de Delphine de Girardin, tome 6.djvu/385

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Noël.

C’est l’architecte, c’est-à-dire le maître maçon qui vient pour le vieux mur qui est tombé… Il voudrait parler à madame.

Blanche bas à Noël.

Bien. (Elle s’avance vers sa mère, puis revient à Noël.) Apporte-t-il le plan de la grange que je lui ai demandé ?

Noël bas.

Oui, il dit que ça ne coûterait presque rien à bâtir, que madame a ici tous les matériaux… Tâchez qu’elle consente… Vous la mènerez voir les ouvriers travailler, ça la forcera à prendre un peu l’air, à marcher… Ce sera toujours ça de gagné.

Blanche.

Elle ne voudra pas… Si je lui demandais de faire faire en même temps une petite serre pour mes fleurs ?

Noël.

Vos quatre orangers !

Blanche.

J’en aurai d’autres… Mais non, il ne faut pas que je le lui demande, elle verrait bien que c’est une idée pour elle et elle ne voudrait pas. Il faut qu’elle croie que je le désire. Vois-tu, Noël, il n’y a que l’idée de me faire plaisir qui puisse l’entraîner… il faut bien se dire cela.

Noël.

Oui… Tâchons d’enlever cette affaire-là aujourd’hui, tout de suite.

Blanche.

Si je priais Mathilde…

Noël.

Elle ? Elle n’est bonne à rien… elle ne sait que pleurer.

Blanche.

Et faire des chefs-d’œuvre…

Noël.

Bah ! les chefs-d’œuvre, ça ne console pas.

Blanche.

Pourtant…

Madame des Aubiers

Qu’est-ce donc ?