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NOTES DE LA CONJURATION DE CATILINA.

(105) … Dans la guerre de Macédoine.

Dans laquelle Paul-Émile défit Persée : an de R. 686.

(106) … La république de Rhodes.

Voyez Tite-Live, liv. XXXVII, ch. LV ; liv. XLIV, ch. xiv ; liv. XLV, ch. xx et suiv. ; Velleius Paterculus, liv. I, ch. ix ; Aulu-Gelle, liv. VII, ch. iii.

(107) … Du soin de leur dignité.

Cicéron (pro Rabirio, c. v.) a dit : Quid deceat vos, non quantum liceat vobis, spectare.

(108) … Ne font rien dont tout le monde ne soit instruit.

Omne animi vilium tanto conspectius in se
Crimen habet, quanto major, qui peccat, habetur.
Juvenalis, Sat. VIII, v. 140.

Pline a dit encore, dans le Panégyrique de Trajan : Habet hoc magna fortuna, quod nihil tectum, nihil occultum esse patitur.

(109) … Plus grande est la contrainte.

Sénèque (Consol. ad Polyb., c. xxvi,) a dit : Magna servitus est magna fortuna.

(110) … La loi Porcia.

« Il n’y a pas une histoire chez les Romains, observe Saint-Évremont, où l’on ne puisse connaître le dedans de la république par ses lois, comme le dehors par ses conquêtes… La conjuration de Catilina, dans Salluste, est toute pleine des constitutions de la république, et la harangue de César, si délicate et si détournée, ne roule-t-elle pas toute sur la loi Porcia, sur les justes considérations qu’eurent leurs pères pour quitter l’ancienne rigueur dans la punition des citoyens, sur les dangereuses conséquences qui s’ensuivraient si une ordonnance aussi sage était violée ?