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SALLUSTE.

(111)… Les Lacédémoniens, vainqueurs des Athéniens.

À la fin de la guerre du Péloponèse, l’an de R. 351, avant J. C. 404. — Sur les trente tyrans d’Athènes, consultez Justin, liv. V, ch. viii et suiv.

(112)… Aux Toscans.

Comparez ce passage à ce que dit Florus (liv. I, ch. v) sur le même sujet.

(113)… Les sénateurs exprimèrent, d’un seul mot, leur assentiment à l’une ou à l’autre des opinions émises.

Ce fut alors que Cicéron prononça sa 4e Catilinaire, où il s’attachait à réfuter l’opinion de César (voyez surtout le paragraphe 4 de ce discours, qui jette le plus grand jour sur l’opinion de César). On ne peut excuser Salluste d’avoir évité ici de nommer Cicéron. Après Cicéron, Catulus, prince du sénat, prit la parole, et réfuta directement l’opinion de César. Tibère Néron ouvrit un troisième avis, auquel se réunit Silanus. Le frère même de Cicéron vota pour l’opinion de César. Enfin Caton, qui, en qualité de tribun du peuple, était assis à la porte du sénat dans sa chaise curule, opina des derniers.

(114)… Il estime faux ce que l’on raconte des enfers.

Ce langage était commun à Rome. Dans le plaidoyer pour Cluentius, ne voyons-nous pas Cicéron traiter de vieilles rêveries auxquelles personne ne croit plus l’opinion des supplices de l’enfer ? On voit dans la 4e Catilinaire, d’après la manière dont Cicéron réfute ce passage du discours de César, qu’il n’admettait le dogme de l’éternité des peines que comme une croyance légale, instituée par la sagesse des anciens législateurs de Rome. « Nos ancêtres, dit-il, pour imposer dans cette vie une crainte aux méchants, voulurent que dans les enfers des supplices fussent réservés aux impies, » etc.