Page:Œuvres complètes de Salluste (trad. Durozoir), 1865.djvu/358

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

mun dans ces temps de dépravation, n’étaient point alors un tort assez grave pour attirer à un homme tel que Salluste uns flétrissure aussi humiliante. »

(11). · · · · · · Les autres du droit de citoyen.

Dans le troisième consulat de Pompée, Hypséus et Scaurus, convaincus de brigue ; Q. Pompeius et Plancus Bursa, tribuns séditieux, coupables de violences pendant les troubles qui précédèrent et suivirent le meurtre de Clodius ; Sextus Clodius, qui avait mis le feu à la curie Hostilia, et quelques autres citoyens, avaient été condamnés à l’exil, qui emportait la dégradation civique. La plupart embrassèrent plus tard le parti de César, et rentrèrent à sa suite dans Rome.

(12). · · · · · · Chassés peu à peu de leur patrimoine.

La même idée se trouve reproduite dans la Guerre de Jugurtha (ch. XLI) : Interea parentes… sedibus pellebantur.

(13). · · · · · · A se désorganiser.

Dans la Guerre de Jugurtha, même chapitre : Plebis vis, soluta atque dispersa in multitudine, minus poterat.

(14). · · · · · · Dans les colonies.

La plupart des conseils que Salluste donne ici sur la formation des colonies, sur l’augmentation du sénat, furent suivis par César, à son retour à Rome. Suétone (ch. XLII) nous apprend que César distribua quatre-vingt mille citoyens dans les colonies d’outre-mer.

(15). · · · · · · M . Livius Drusus.

Tribun du peuple l’an de Rome 665 (92-91 av. J.-C.), se ligua avec le sénat pour détruire la loi des Gracques, qui avait ôté l’autorité judiciaire au sénat pour la donner aux chevaliers romains. Afin de faire passer sa loi, qui éprouvait une grande opposition, il essaya de gagner, d’un côté, le peuple par des distributions de terres et de blé, et par l’établissement de colonies ; de l’autre, les peuples de l’Italie, en leur conférant à tous le droit de cité ; enfin, pour indem-