Page:Œuvres complètes de Salluste (trad. Durozoir), 1865.djvu/384

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xli.

Quitte la toge pour l’habit militaire.

Puis, laissant le préteur Brutus campé

xlii.

Sous Modène,

pour contenir la Gaule Cisalpine, il marche vers Rome avec toute son armée. Dans cet appareil, il demande un second consulat. On proposa encore dans le sénat des mesures conciliatrices. Vainement Catulus et quelques autres répétaient que le mal était à son comble ; que,

xliii.

Si l’on n’allait au-devant avec une promptitude égale à ses progrès,

il ne serait plus temps d’y remédier. On envoya à Lepidus des députations, qu’il reçut avec hauteur :

xliv.

Faut-il donc [dit-il] me soumettre en esclave au décret du sénat ?

Il déclara

xlv.

Qu’il ne se départirait point de son entreprise.

Que, d’ailleurs, puisque son consulat allait expirer,

xlvi.

Les engagements qu’il avait pris par ses conventions avec Catulus, avaient cessé de le lier.

Ce fut alors qu’un personnage consulaire, qui avait toujours secondé la fermeté de Catulus,

xlvii.

Philippe, remarquable entre tous les sénateurs par son âge et son expérience,

xlviii.

S’exprima en ces termes :

xlix.

DISCOURS DE L. PHILIPPE.

I. Il serait bien à souhaiter, séna-