Page:Œuvres complètes de Salluste (trad. Durozoir), 1865.djvu/393

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mers de la Grèce et de l’Italie, et se montraient jusque devant le port d’Ostie. Mais on avait à redouter

lxviii.

Surtout l’humeur indomptable de Mithridate, toujours prêt à renouveler la guerre à la première occasion.

Le sénat sut par sa modération fermer les plaies intérieures de la république, qui, « étant pour ainsi dire blessée et malade, avait besoin de repos, n’importe à quel prix. » Il accorda, par un décret, l’amnistie à tous ceux qui avaient pris part à la guerre civile, et ce décret fut ratifié par le peuple. César, qui était alors tribun-militaire, porta la parole dans cette occasion, et contribua plus que tout autre au rappel des bannis. Il insista sur la convenance de décider promptement ces mesures de réconciliation, et observa que le moment de les prendre ne pouvait être plus favorable

lxix.

Que celui où venaient de se ralentir les fureurs de la guerre.

L’amnistie fut publiée, et le beau-frère de César, L. Cornélius Cinna, fils du consul, s’empressa d’en profiter et de revenir d’Espagne avec ceux qu’il avait entraînés dans le parti de Lepidus ; et, après tant de guerres, l’Italie jouit enfin pour quelques années d’une paix profonde.

lxx.

Septimius qui ne savait gouverner ni sa tête ni sa langue.

lxxi.

Il était l’oncle de ses enfants.

lxxii.

(Inintelligible.)

Après la tenue des comices, dans lesquels avaient été élus les consuls Decimus Junius Brutus et Mamercus Emilius Lepidus Livanius, leurs prédécesseurs Appius Claudius et P. Servilius, revêtus de la dignité proconsulaire, partirent, le premier pour la Macédoine, le second pour aller combattre les pirates. Il était urgent de mettre un frein à leurs brigandages.

lxxiii.

Aussi Servilius laissant son collègue malade à Tarente, traversa le premier la mer.