Page:Œuvres complètes de Salluste (trad. Durozoir), 1865.djvu/487

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FRAGMENTS QUI N’ONT PU ENTRER DANS LES CINQ LIVRES.

LIVRE PREMIER.

CDL.

J’ai retracé les événements civils et militaires arrivés dans la république romaine depuis le consulat de Lépide et de Catulus.

CDLI.

Car, depuis le commencement de Rome jusqu’à la guerre de Macédoine contre Persée.

CDLII.

J’ai dernièrement écrit.

(Ces deux fragments auraient pu être placés dans les Prolégomènes du livre Ier des Fragments.)

CDLIII.
Jeune, il ne fut jamais refréné dans ses passions par la pauvreté ; vieux, par les glaces de l’âge. Des lois sur les mariages et sur les dépenses furent données par lui à ses concitoyens, tandis qu’il ne faisait que vaquer aux amours et aux adultères.

(Ce fragment, qui n’est pas réellement de Salluste, mais la traduction latine d’un passage de Plutarque (comparaison de Sylla et de Lysandre), évidemment copié dans Salluste, que cite même ce biographe, aurait dû être placé dans le livre Ier, entre les fragments XXIII et XXIV, ainsi qu’on peut l’inférer de la suite du passage de Plutarque précité.)

LIVRE II.

CDLIV.
(Inexplicable.)

Cependant de Brosses explique ainsi ces lettres A. N. C. M. : Africam nancisci contra meridiem, et, l’appliquant aux îles Fortunées ; il traduit : « En effet, les Carthaginois racontent qu’à l’opposite de la côte d’Afrique on trouve, en tirant au midi, ces îles, » etc. Nous n’avons pu prendre cette version attendu qu’elle était contrariée par l’ordre des livres.