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Page:Œuvres de Blaise Pascal, IX.djvu/127

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TRAITÉ DES SOLIDES CIRCULAIRES

GT ; et que le solide de la figure GTVP autour de GP estant donné, la somme des cercles dont OC sont les rayons est donnée ; et partant aussi la somme des quarrez OC.

Il faut entendre la mesme chose des ordonnées OR, qui sont entre P et M, et des ordonnées OI, qui sont entre P et F.

2. Je dis maintenant que le centre de gravité du solide de l’espace VMP, tourné autour de MP, est donné.

Car, en prolongeant les ordonnées RO jusqu’en Z, en sorte que toutes les OZ soient entr’elles comme les quarrez OR, l’espace MZP sera une portion de parabole, et son centre de gravité Y sera donné par Archimede. D’où, menant YB perpendiculaire à PM, le poinct B sera visiblement le centre de gravité du solide MVP autour de MP : puis que MP estant une balance, aux points O de laquelle pendent pour poids les perpendiculaires OZ, et qu’elle est en equilibre au poinct B, elle sera en équilibre au mesme poinct B si on entend qu’au lieu des perpendiculaires OZ, on y pende pour poids les cercles qui leur sont proportionnels et qui composent ce solide, et dont les OR sont les rayons. Et elle sera encore en équilibre au mesme poinct B si on y pend pour poids les OR quarré.

D’où il paroist que la somme triangulaire des OR quarré est aussi donnée ; puisqu’elle est égale, par la methode generale des centres de gravité, à