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valieri, les plaisanteries de Gassendi^ contre Torricelli. La lettre de Meré sera ainsi un anneau nouveau dans l'enchaîne- ment d'une tradition philosophique ; c'est à ce titre qu'au lendemain de son apparition, Bayle l'accueille et qu'il en insère des extraits étendus dans une note de son Dictionnaire. Il est vrai que Leibniz, dans un commentaire sur cet article de Bayle ^, rétablit les distances entre Pascal et Meré; mais l'importance même de ce commentaire montre quelle place à la fin du xvii*^ siècle le problème de l'infini mathématique occupait dans les controverses des penseurs.

1. Cf. OEiwres, Lyon, i658, T. I, p. 264.

2. Voir à l'Appendice infra p. 22/i sqq. les jugements de Bayle et de Leibniz, sur lesquels l'attention avait déjà été attirée par une excellente étude de Nourrisson, Pascal et le chevalier de Méré, apud Pascal physicien et philosophe, 2^ édit., p. 2o5 et suiv.

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