Page:Œuvres de Blaise Pascal, VII.djvu/72

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58 ŒUVRES

dant ils vous laissent dire tout ce qu'il vous plaist ; de sorte que sans l'oocasion que vous m'en avez donnée par hazard, peut-estre que rien ne se seroit opposé aux impressions scandaleuses que vous semez de tous costez. Ainsi leur patience m'estonne, et d'autant plus qu'elle ne peut m'estre suspecte ny de timidité ny d'impuissance, sçachant bien qu'ils ne manquent ny de raisons pour leur justification, ny de zèle pour la vérité. Je les voy néanmoins si reli- gieux à se taire, que je crains qu'il n'y ayt en cela de l'excès. Pour moy, mon Père, je ne croy pas le pouvoir faire. Laissez l'Eglise en paix, et je vous y laisseray de bon cœur. Mais pendant que vous ne travaillerez qu'à y entretenir le trouble, les ^ enfans de la paix seront obligez de faire tous leurs efforts pour y conserver la tranquillité.

��I. P'AB. [ne doutez pas qu'il ne se trouve des] enfans de la paix [qui se croiront] obligez [d'employer] tous..., ; W. defuturos ne credideris pacis Jîlios qui.... vires omnes suas conatusque conférant.

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