APPENDICE AUX ÉCRITS DES CURÉS 101
naire du 7^ Avril t658. ils résolurent, pour détruire entière- ment cette fausseté, qu'il seroit fait un Acte par lequel les Curez avoûeroient ce Factum, comme ayant esté fait et publié par eux ; Et il y eut huict Commissaires nommez pour dresser l'original de cet Acte : Ce qui fut exécuté peu après, et c'est leur second écrit intitulé, Réponse des Curez de Paris...
Ils représentèrent aussi que les Jésuites avoient usé dans leur écrit de la mesme témérité, sur le sujet de la lettre Cir- culaire que l'Assemblée générale du Clergé a fait adresser à tous les Evesques de France, pour préserver leurs Diocèses de la corruption des Casuistes, ayant osé dire de cette lettre, Que c'est une pièce subreptice, sans aveu, sans ordre et sans autorité. Sur quoy les Curez de Paris pour confondre davantage cette hardiesse, jugèrent à propos d'en écrire à Monsieur l'Abbé de Cyron, qui avoit eu ordre de l'assemblée de dresser cette lettre, pour servir de Préface au livre des Instructions de S. Charles. M. de S. Roch en prit le soin, et voicy ce que M. de Cyron lui répondit d'auprès de Thoulouze le 25. May i658.
A Monsieur, Monsieur le Curé de S. Roch, Syndic des Curés de Paris.
Monsieur,
Je dois rendre témoignage à la vérité, que je n'ay pas tant de part, comme vostre Compagnie a crû à ce bel ouvrage de l'As- semblée, quoy que je me glorifie bien d'y en avoir un peu. Ceux qui ne veulent pas reconnoistre cette pièce comme un ouvrage de cet auguste corps, en ont conceu des idées bien basses, et luy font une grande injure ; puisque non seulement il luy appartient, mais aussi à tous les Evesques qui estoient pour lors à Paris. J'en fis la proposition à la prière de plusieurs Prélats de l'As- semblée ; et pour la rendre plus autentique, je pris occasion de
��I, Erreur qui se trouve dans toutes les impressions de cet écrit. Il faut lire [i] avril. Cf. la mention faite au bas du 2^ Écrit et les Mémoires d'Hermant, T. IV, p. 67.
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