Page:Œuvres de Blaise Pascal, VIII.djvu/21

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�LETTRE DE SLUSE À PASCAL 5

la mesure J'ay considéré depuis à vostre exemple, que si les trois mouvemens égaux prenoient leur commencement en A et non en R (en la figure yci jointe) l'on auroit un solide tout à fait égal au vostre, et appli- quant ce que j'avois trouvé tou- chant les perles j'ay rencontré la manière de couper ces solides avec des superficies cylindriques

en raison donnée. En voicy l'explication ou au moins le principe d'où elle dépend. Soit la perle ABC de quel ordre

que ce soit (je ne mar- queray que la demie pour plus de facilité) de laquelle l'aissieu soit AG, et le point celuy ou il est coupé par la plus grande appliquée ; et soit GA al- longée en I de façon que AI soit égale a AO ; alors sur IG diamètre soit descrite la perle IHG de l'ordre immé- diatement supérieure Le point A sera celuy de la plus grande appliquée comme vous sçavez. Puis soient menées quelconques deux appliquées BGH DEF. Je dis qu'il sera tousjours comme HG a FE, ainsy le plan GBG au plan GDE. Ainsi donc il s'ensuit que l'on peut couper en raison donnée vos cylindres puis qu'ils se règlent selon les raisons de ces espaces-là. De mesme en peut on faire à celuy que j'ay produit à vostre imitation avec peu de changement, et de ceste propriété s'ensuit une autre assez remarquable : c'est que si on achevé le rec- tangle ANMG il aura la mesme raison à l'espace ANFG

���Vide supra T. VII, p. 33^, note 3.

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