Page:Œuvres de Blaise Pascal, VIII.djvu/370

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��ŒUVRES

��sans exprimer quelle est la droitte par les portions de laquelle on les veut multiplier, on doit entendre que c'est le diamètre mesme, parce que c'est le naturel : et si on les vouloit multiplier par les portions d'une autre ligne, il le faudroit alors exprimer.

Il Jaut entendre la mesme chose quand toutes les lignes seroient courbes, tant celles dont on considère la somme, que celles par les portions de laquelle on les multiplie : ou quand les unes sontdroittes et les au- tres courbes, comme, par exemple en la 2. fig . , si Von dit simplement ainsi, la somme de tous les arcs CM, compris entre le point C et chacune des ordonnées , on doitentendre la somme des rectangles com- pris de chacun de ces arcs CM, estendus en ligne droitte, et de chacune des petites por- tions égales du diamètre ZZ, ZZ, etc.

Ainsi en la 4- fig-y oh l'arc de go degrez BC est divisé en un nombre indejîny d'arcs égaux aux points D, d'oh sont menez les sinus droits^ DE, si on dit simplement ainsi, la somme des sinus DE, on entendra par là la somme des rectangles compris de chaque sinus DE et de chacun des petits arcs égaux T>^ (considérez comme estendus en ligne droitte); parce

���I. Pascal, on le voit, prend le mot sinus dans le sens d'ordonnée d'un point d'un arc de cercle ; il emploie ce mot lorsqu'il consi- dère le produit de l'ordonnée par l'élément d'arc (cf. infra p. 870).

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