l’impuissance de l’homme sans Dieu, ou la puissance de l’homme avec Dieu.
Cf. B., 82 ; C., 108 ; P. R., XXVIII, 7 ; Bos., II, xvii, 13 ; Faug., II, 351 ; Hav., XXIV, 13 ; Mol., II, 126 ; Mich., 565.
Ce sera une des confusions des damnés, de voir qu’ils seront condamnés par leur propre raison, par laquelle ils[1] ont prétendu condamner la religion chrétienne.
Cf. B., 441 ; C., 237 ; P. R., ult, XXVIII, 23 ; Bos., II, xvii, 20 ; Faug, II, 264 ; Hav., XXIV, 18 ; Mol., I, 317 ; Mich., 292.
Les prophéties[2], les miracles mêmes et[3] les preuves de notre religion ne sont pas de telle nature qu’on puisse dire qu’ils sont absolument convaincants[4] ; mais ils le sont aussi de telle sorte qu’on ne peut dire que ce soit être sans raison que de les croire. Ainsi il y a de l’évidence[5] et de l’obscurité,
- ↑ [Se sont crus.]
- ↑ Les prophéties en surcharge.
- ↑ Et en surcharge.
- ↑ [Ils le sont].
- ↑ Evidence a été employé depuis Descartes dans le sens absolu de certitude immédiate et intégrale qui exclut toute idée de mélange ou de degré : « Quand une chose est évidente, dit Condillac, elle ne saurait être plus évidente. » Montesquieu a dit pourtant dans l’Esprit des Lois : « Il nous est plus évident qu’une religion doit adoucir les mœurs des hommes, qu’il ne l’est qu’une religion soit vraie (XXIV,