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SUR LA PREMIÈRE ATTAQUE DE GOUTTE QUE J’EUS EN 1695[1].
Le destructeur impitoyable
Des[2] marbres et de l’airain,
Le Temps, ce tyran souverain
De la chose la plus durable,
Sappe sans bruit le fondement
De notre fragile machine ;
Et je ne vis plus un moment
Sans sentir quelque changement
Qui m’avertit de sa ruine.
- ↑ Je fis ces Vers sur la première atteinte de goutte qui me prit au mois de Juin 1695, à Dancourt, où j’étois allé de Versailles avec M. le Duc de la Rochefoucault, Grand-Maître de la Garde-robe, & grand Veneur de Louis XIV, dont il avoit toujours été une espece de Favori. Chaulieu.
- ↑
Et des marbres, S. Marc.
Dans nos trois manuscrits ce Vers n’est que de trois pieds & demi.