Aller au contenu

Page:Œuvres de Descartes, éd. Cousin, tome V.djvu/378

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

remarquer qu’ayant fait la ligne beaucoup plus grande que ce miroir serait convexe au milieu vers et concave aux extrémités ; car telle est la figure de cette ligne, qui en cela représente plutôt un cœur qu’une ovale.

Mais son autre partie sert pour les réfractions, et fait que les rayons qui étant dans l’air tendent vers se détournent vers en traversant la superficie d’un verre qui en ait la figure.

La troisième ovale sert toute aux réfractions, et fait que les rayons qui étant dans l’air tendent vers se vont rendre vers dans le verre, après qu’ils ont traversé sa superficie dont la figure est qui est convexe partout, excepté vers où elle est un peu concave, en sorte qu’elle a la figure d’un cœur aussi bien que la précédente ; et la différence qui est entre les deux parties de cette ovale consiste en ce que le point est plus proche de l’une que n’est le point et qu’il est plus éloigné de l’autre que ce même point

En même façon la dernière ovale sert toute aux réflexions, et fait que si les rayons qui viennent du point rencontraient la superficie concave d’un miroir de même matière que les précédents, et dont la figure fût ils se réfléchiroient tous vers

De façon qu’on peut nommer les points et