Page:Œuvres de Descartes, éd. Cousin, tome V.djvu/521

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Comment il faut mesurer la force des miroirs ou verres brûlants. 116
Qu’on n’en peut faire aucun qui brûle en ligne droite à l’infini. 117
Que les plus petits verres ou miroirs assemblent autant de rayons pour brûler en l’espace où ils les assemblent que font les plus grands qui ont des figures semblables à ces plus petits en un espace pareil. ibid.
Que ces plus grands n’ont autre avantage que de les assembler en un espace plus grand et plus éloigné. Et ainsi qu’on peut faire des miroirs ou verres très petits qui ne laissent pas de brûler avec beaucoup de force, ibid.
Qu’un miroir ardent dont le diamètre n’excède point la centième partie de la distance à laquelle il assemble les rayons ne peut faire qu’ils brûlent ou échauffent davantage que ceux qui viennent directement du soleil, ibid.
Que les verres elliptiques peuvent recevoir plus de rayons d’un même point pour les rendre après parallèles, que ceux d’aucune autre figure. 118
Que souvent les verres hyperboliques sont préférables aux elliptiques, à cause qu’on peut faire avec un seul ce à quoi il en faudrait employer deux. 119


DISCOURS NEUVIÈME.
DE LA DESCRIPTION DES LUNETTES.


Quelles qualités sont considérables pour choisir la matière des lunettes. 120
Pourquoi il se fait quasi toujours quelque réflexion en la superficie des corps transparents ibid.
Pourquoi cette réflexion est plus forte sur le cristal que sur le verre. ibid.