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198 FRANÇOIS VILLON

factum sit oportet, qui, quum crebro peccent, faciunt ut nostra quoque commissa probabiliter in ipsos rejidamus. » Apologîa ad Jacohuvi Fabrum (Stapiiîenseiii) dans les Opéra onmia (Leyde, 1 703-1 706, in-fol.), t. IX, col. 20 E. — Marot, avec plus de raison, cette fois, s'en prendra de même aux imprimeurs au début du Pi-oh\nie de son édition des Œuvres de Viîloti (1533, in-8°).

— Frémi)!, forme picarde pour Firniin.

L'omme, par saint Fremin d'Amiens.

Fr. 12476, fol. 36'!.

Sur saint Fremin, premier évêque d'Amiens, et sur son martyre, cf. n. acq. fr. 4464, fol. 81 et suiv., 185 et suiv., etc. ; sur l'invention de son corps, fr. 24865, fol. 18 et suiv., etc.

V. 568. — Selon le clerc est deu le maistre.

Variante du proverbe : « Selon Seigneur, maisgnie duicte. » Christine de Pisan,Le Livre des trois Vertus, fr. 45 2, fol. ^t,. Journal d'un bourgeois de Paris, p. 344, §760 ;« Autel seigneur, tel meyné ».Romania, t. XIII (1884), p. 533 ; et du proverbe moderne, « Tel maître, tel valet ».

XLVIII. — Villon conclut de ce qui précède que l'homme amoureux court un grand danger. Il suppose un interlocuteur qui lui dit : « Si les tromperies de ces femmes (les émules de la belle Heaulmière) t'éloignent et te détournent d'aimer, tu as une bien folle crainte, car ce sont femmes perdues de répu- tation. »

XLIX. — ■ « Comme elles n'aiment que pour l'argent, on ne les aime que pour un moment : elles aiment « rondement » tout le monde, et rient lorsque la bourse pleure : ces femmes- là sont toujours en quête d'aventures. Il n'en est pas de même des femmes de bien et d'honneur pour qui l'homme libre de tout engagement « se doibt employer », mais pour elles seule- ment. »

V. 577 et suiv. — S'il:^ n'aymentfors que pour l'argent...

A rapprocher ces vers d'Urbain le Courtois :

Tant cum la bourse peut durer, Amur de femme poez aver ;

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