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COMMENTAIRE ET NOTES 221

LVI-VIII. — Villon se complaît à repasser amèrement dans son souvenir les perfidies de sa maîtresse, sa déloyauté, ses mensonges.

V. 682. — Elle estoit preste d'escoiiter... Et me souffrait (y. 687).

Car je sui preste d'escouter Et de sofrir...

(Roman de la Rose, t. III, v. 6994-5, edr't. L.)

V. 684-685 . — Oui plus, me soiiffroit acouter. Joignant d'elle, près vi'accouler.

= « Qui plus est (bien plus) elle me permettait de m'approcber d'elle, et de m'appuyer tout près. » — « Le suppliant se acouta emprès icellui compaignon en disant... » Du Cange, s. v. uvp.

V. 686. — Et ainsi m'aloit amusant...

Et le vont ainsinc décevant Par parole ou il n'a que vent. (Roman de la Rose, t. III, p. 328, v. 21754-5, édit. Méon.)

[LVII.]

V. 691. — De farine, que ce fust cendre.

Ce vers, comme toute la tirade, est, semble-t-il bien, une réminis- cence d'un passage de Rustebeuf :

Mais quant famé a fol debonere. Et ele a riens de lui afere, Ele li dist tant de bellues, De truffes et de fanfelues Qu'ele li fet a force entendre Que li ciels sera demain cendre : Ainsi gaaingne la querele. De la Dame qui fist trois tors entor le niouslier (p. 125, v. 9-15).

V. 692. — D'ung mortier, nng chappeau de faillir e.

= K D"un bonnet de président... » ; faultre = feutre. Cf. plus loin, V. 1091. « Chapiau de fautre », Rustebeuf, p. 187, v. 38. Ibid.,^. 167, V. 160.

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