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COMMENTAIRE ET NOTES 223

Et croire itiijx'ssibilia :

Bien heureux est qui ritn n'v a !

Le Ddhtt de l'Homme et de la Feiiiiiie (n. acq. fr. 10052, fol. 251). — Sur l'équivoque que comporte le mot poursuiva}it, cf. Du Cange s. v. prosecutor.

LIX. — ■ Villon reconnaît trop tard qu'il a été la dupe d'une femme sans cœur, mais si habile qu'il n'est homme, tant rusé soit-il, qui ne serait joué comme il l'a été.

V. 706. — Et poiirmcue de Fiixi au pesle.

C'est-à-dire « de la porte au pèno, à la serrure » ; et non, comme le disent Le Duchat et des commentateurs après lui, « du froid au chaud ». Le vers de Villon résume les vers suivants de Lucrèce parlant des amants malheureux :

At lacrymans exclusus amator limina saepe Floribus et sertis operit, postesque superbos Unguit aniaracino, et foribus miser oscula figit.

(De rer . r.at., IV, v. 1170-73.)

De même dans un poème anonyme du xv^ siècle qu'a publié M. Bijvanck, on relève la même image :

Le povre martyr Baise verroux et gâches au partir. Combien se fust quelque bel sanctuaire.

Le Grand Garde derrière ; un poète inconnu de la société de Villon (Paris, 1891, in-8o),p. 58.

V. 708. — Fust fin comme argent de coepelle

Argent, or de coupelle = argent, or du plus haut titre. On connaît le proverbe :

Tout ce qui luyt n'est pas or de coupelle.

PUsles françaises de Giovan Giorgio Alione, publiées par J. C. Brunet (Biblioteca rara publicata da G. Daelli) (Milan, 1864), p. 65.

V. 71 1-7 12. — Comme nioy, qui partout ^n'appelle L'amant reinys et regnyé.

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