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58 FRANÇOIS VILLON

1900, in-4o), p. 152 s. V. chassissiers ou cbassesiers, où le vers de Villon est cité.

— Arigniee (araneata), toile de Varaigne (aranea) en vieux français. Jusqu'à la fin du xvii^ siècle, on appela indifféremment cette dernière « araigne » ou « araignée », confondant ainsi l'insecte et la toile qu'il tisse. Cf. La Fontaine, Fables, liv. III, fable viii, où les deux mots sont employés.

V. 235 et suiv. — Ces vers rapp;jlleut les suivants du Roman de la Rose :

Quant je vei tous nus cez truanz Trembler sur ces fumiers puans De freit, de fain crier et braire, Ne m'entremet de leur afaire...

(T. II, V. 1 1 245-8, «///. L.)

V. 236. — Chascun sur l'œil une grongtiiee . grongniee, littéralement « coup sur le groin ».

Je te bailleray de mon poing

Si tresgrand coup dessus le groing !

Farce nouvelle de deux jeunes femmes, p. 106, v. 159-160, dans E. Picot et Ch. Nyrop, Nouveau recueil de Farces (Paris, 1880, in-8o).

Je me romps le groing et la teste

dit Satan, dans la Passion de Greban, v. 33480.

Mais ge vous dy bien sans doubtance Que g'en vy coucher a monceaulx Qui avoient groings comme pourceaulx, N'avoient plus visage ne teste Semblable a homme, mes a beste.

Fr. 1200, fol. 19. Cf. Du Cange, s. v. grugnum.

XXXI. — Villon laisse à son barbier les « rongneures » de ses cheveux; à son savetier, ses vieulx souliers, et ses vieux habits au fripier.

V. 242. — Les rongneures de mes cheveulx...

On disait également « rongner » les cheveux, et « couper » les che- veux :

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