mo ’§ rrmrr: oordent la cette opinion; c'est par elle que l‘on concilie l'Écriture avec elle-meme et avec nos propres lumières : qui pourrait la rejeter' 7 Connaissons donc ici notre sujètion profonde; que 1'er· reur, la superstition, se fondent à la lumière présente a nos yeux; que leurs ombres soient dissipées, qu’el1es tombent, qu`elles s'eii`acent aux rayons de la vérité, comme des fan- tomes trompeurs! Adorons la hauteur de Dieu, qui règne dans tous les esprits, comme il règne sur tous les corps; déchirons le voile funeste qui cache a nos faibles regards la chaine éternelle du monde, et la gloire du Créateur! Quel ' Add. : « Ainsi la liberté et la nécessité subsistent ensemble; ainsi le rai- ·· sonnement et Pexpérience justifient la Fol, qui les admet. C'est ce que I. dr: « Voltaire a parfaitement bien exprime dans ees beaux vers: Sur nn autel de fer, un livre inexplicable ` Contient de l`avenir l‘histoire irrévocable. la main ds l'Eternel y marqua nos desirs, Et nos chagrins cruels, et nos faibles plaisirs. 0n voit la Liberte, oettscsclave si Here, Par d‘invlneibles nœuds en aes lieux prisonnière; Sous un joug inconnu, que rien ne peut briser, Dieu sait Yassnjètir, sans la tyranniser; A ses suprêmes lois d`autant mieux attachée Oue sa chaine a ses yeux pour jamais est cachée. 0u'en obéissant meme, elle agit par son choix, Et souvent aux destins pense donner des lois. (fleuriste, chant VII, v. 285-296.] • .l’airuerals mieux avoir fait ees douse vers que le long chapitre de la Pai 5* « sance de M. Locke. C'est le propre des philosophes, qui no sont que philir « sophes, de dire quelquefois obscurément en un volume ce que la poésie î ~ Péloquence peignent beaucoup mieux d'un seul trait. ¤ — Vauvenargues îû montre ici peu reconnaissant, car o'est précisement dans ce long chapitre ti lo Puissance qu'il n pris son texw et bon uornbre de ses arguments. Tout sc?" traite du Libre Arbitre pourrait se résumer dans cette phrase de lackîfi · Notre idée de la liberté no va pas au-dela de la puissance d’agir ou de à"" • pas agir; car toutes les fois que quelque obstacle arrête cette pulssan ¢* • d'agir ou de ne pas agir, ou que quelque force vient à détruire I'indillï' «· rence de cette puissance, il n'y s plus de liberté, et la notion que nous im « avons disparait tout a fait. · (Essai sur l'Entendement humain. - Livre É-L chap. xxx, de la Puissance, 5 10.) Vauvenargues doit plus encore a Locke, sl? il lui doit l’idée, la méthode et le titre meme de son principal ouvrage. Loch avait ecrit un Essai sur l'Entend¢ment humain; Vauvenarguesecrit une Intfû duclion à la Connaissance de l‘Espril humain; Locke avait vu, et c’cst la pGVf· etre son seul titre à. la gloire, que la psychologie, ou Petude de l'Ame etdc SPS facultés, est lo point de départ obligé de toutc saine philosophie; Vauvenar- gues déclare de mème que le premier objet qu’il so propose c‘e·1t l'étudc dr l‘lrommc dans son ùmo ut ses facultés, ou ses divcrsos porlirs. comme rl hs nppolle. — G. I
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