Page:Œuvres de Vauvenargues (1857).djvu/342

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ass Essai A Je n‘oserais pousser plus loin mes rédexlons t la tele d‘u¤ al peut ouvrage. La négligence avec laquelle on a écrlt ces Garacteres, le dé- faut d'imaglnatlon dans Texpreaalon, la longueur du style, ne permet- tent pas d'en lrasarrler un plus grand nombre; ll faudrait peut-etre avolr honte de laisser paraitre le peu qu‘on ose en donner '. 1. —- cuzoutnz, on LA Vertu Clazomèuc a fait Pexpérience de toutes les misères hu- maines. Les maladies l'0nt assiégé dèsson enfance, et l'out aevré, dans son printemps, de tous les plaisirs de la jeu- que les éditeurs précédents donnent dans le texte meme de la Préface. Vau- venargues l'avalt supprimé pour le mettre, et le developper dans le Discours sur le Caractère du difèrenla siècles (voir plus Mul), ou, en etlet, cu idées ' se retrouvent et sont mieux t leur place. - G. .

  • Add. : [ ¤ .l‘avertis d’sil|eur·s que je ne m'y anis pas proposé de dire du

s cboau nouvelles, mais celles que j'al cru vraies et utiles. Tell est dis, as- · sure La Bruyère, et l'on oiesl lrop lard depuis scpl mille au qu'il p e des a Iumsnvsa, et qui pement sur ce qu: concerne les mœurs; le plus beau et le « meilleur nous esl crllevé .... Ln persamur rfesprll, ajoute-t•il, ont en eu.: « les semences de lotrles les vérités et de tous les mrlimentr; rien ne leur s us nouveau. Persuadé decette vérité plus que personne, je ne doute pas u cependant que les hommes les plus éclairés ne soient bien aisee qu’on leur • remette quelquefois devant les yeux leurs proprra sentiments ou leurs idées. « Nous ne nous laseons pas de voir représenter sur nos théatres lea memes ·· personnages, avec quelques circonstances et quelques couleurs dllléreutea; · pourquoi les amatams du vrai serment-ils nous qu'on lmantretzlsmse de s cbosu, qu't le vérité lls connaissent en partie, msls qul sont sl lntüss- • santes et si utiles, qu'on ne peut nl les épuiser, nl les rendre asser fami- _ « litres! Slle me aula servl despenséea ou des expressions de quelque au- .« teur, le les lui restitue de bou cœur, et oa n's qu‘a lu remettre a leur vraie · place. Je serais sensiblement touché de la gloire que]’auralstmérltée, mais « la ne veux point m'approprler celle d’un autre. Je parla des choses, ou _|‘au u écris, selon qu'elles m'afl'ectent ou m'intéresaent; la trop grande crainte de e tomber dans la pensée d’a¤trui nous jetterait dans une contrainte puèrile. s Ce n'¤t pas alnal qu‘on en use dans la conversation, ou l’o¤ suit aa penses _ t sans ces égards, et le crolsque I'on ne peut déaapprouver la meme libuté _ « dans un auteur qui neparle point pour parler, mais pour développer et s faire goûter, selon ses forces, les pensées dont il est le plus occupé. Sl s donc ll arrive A quelqu‘un de reconnaltre dans cet ouvnge des tralts qu'il · alt vus ailleurs, on le prle de penser combien il est dlmclle, malgré la plus · grande attention, d'écbappc t oe reproche. dans la genre ou I'on aéorit. a ‘!‘oualespoetea,to¤rales¤rateur·s, tous lu auteuraderomansnouteslea · oomsal«a,toutes·l¤ luatohes, tous lssouvraq¤quitralsentduru«surs,ue s aormementlellcneut, queuearseueilade pcrtraltaetde caracth·u;,l’ose « dire qu'il n'y a polntde matiere ni al épuisée, nl qui alt été traitée par de · s al grands hommes; et, lorsqu‘on peut voir qu‘uu auteur n'nt pas incapable « clepeuserdesol-mhrmeaquilaéerlt, lly suraitunesoa·ted‘ln|¤stlcea · lui reprocher quelques répétitions involontaires, qui auraient pu se glisser s dans son ouvrage. • ] ·