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Page:Œuvres mêlées 1865 Tome II.djvu/234

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de leur ruine, ni le clergé catholique à se repentir de son zèle.

Ceux qui l’ont suivi dans ses dernières campagnes, disent qu’il avoit une valeur plus vive qu’aux précédentes ; qu’il étoit plus hasardeux à entreprendre et à se commettre qu’auparavant. Un coup de canon finit une vie si glorieuse6 : mort désirable (puisqu’il faut mourir) à un si grand homme ! Sa perte fut pleurée de tous les François, regrettée de tous les indifférents ; sa personne louée des ennemis, sa vertu admirée de tout le monde. Le roi qu’il avoit si bien servi, voulut qu’il fût enterré à Saint-Denis, avec les rois ses prédécesseurs, se croyant aussi obligé à celui qui lui avoit conservé son royaume, qu’à ceux qui le lui avoient laissé.


6. Le 27 de Juillet 1675.