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Fait naistre à mon mespris une orgueilleuse audace :
Si le ciel maintenant favorable à ses vœux
T’a rendu plus que moy en Amour bien heureux,
T’eslevant vers le ciel object de mon offrande,
C’est pour rendre ta cheute et plus lourde, et plus grande.
Mais à quoy ces discours ? Il faut enfin mourir,
Silvandre
Ha ! mon ame où fuis-tu ?
Satire
Vers celle qui me tue en te donnant la vie,
Tu as beau t’eslongner de ma rage ennemie,
C’est en vain que tu fuis : car il faut à la fin
Que je tranche le fil de ton heureux destin.
ACTE IV
Scène 1
Cléande, Calidon.
Cléande