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LA BELLE ALSACIENNE


de tendres désirs ; le teint d’une blancheur éblouissante ; une rangée de perles au lieu de dents, une bouche charmante, le séjour des grâces et le trône des plaisirs ; il faut avoir le tour du visage fait comme elle pour être une beauté régulière.

Ce visage, tel que j’en viens de donner une légère ébauche, est animé par deux grands yeux noirs et pleins de feu, qui ne semblent respirer que l’amour, de ces yeux qu’on ne saurait regarder impunément. La nature semble s’être épuisée à former sa jambe, cette beauté si rare et si désirée, l’un des plus puissants mobiles de la volupté ; l’amour lui-même a tracé le modèle de la sienne, elle ne peut faire un pas sans présenter un nouvel agrément. Quelques lecteurs d’un goût singulier trouveront peut-être que j’appuie un peu trop sur la beauté de cette jambe ; mais je suis persuadée que les connaisseurs m’en sauront gré.

Je supprime le détail d’une infinité d’autres beautés : enfin il ne tenait qu’à

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